Emma Bonnaventure : »Je suis fière de ce que j’ai accompli et…’

14 septembre 2021

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Agée de 23 ans, actuellement en deuxième année d’un master STAPS Management Du Sport à l’Université de Caen Normandie, et en stage sur Paris à la Fédération Française de BasketBall dans le service événementiel, Emma Bonnaventure qui en tant que basketteuse a joué majoritairement en pré-nationale avec une saison en N3 l’année dernière après leur montée, est revenu pour 5by5 dans un entretien inédit, sur son parcours, son bilan, sur son rôle exact dans ce stage, et évoque ses objectifs et ambitions. Interview exclusive.

Salut Emma, peux-tu nous parler de toi, de ton parcours, qui es tu ?

« Bonjour, je m’appelle Emma Bonnaventure, j’ai 23 ans. Je suis en deuxième année d’un master STAPS Management Du Sport à l’Université de Caen Normandie et actuellement je suis en stage sur Paris à la Fédération Française de BasketBall dans le service événementiel. »

Aujourd’hui, depuis 3, 4 mois, que fais-tu exactement ?

« Je suis arrivée il y a à peu près 5 mois à la fédération. J’ai pu participer à l’organisation de la Coupe de France, des matchs de préparation à l’euro basket féminin à Toulouse et Mulhouse, des matchs de préparation aux JO à l’AccorArena, de l’Open de France 3×3 à Lille et très récemment à l’Europe Cup 3×3 qui s’est déroulé sur l’un des plus beaux sites de la capitale le Trocadéro. Que d’expériences incroyables ! »

Quel est ton rôle exact dans ses différents projets ? Qu’est-ce qui te plaît exactement ?

« Lors de ces événements, je prépare toute l’organisation. Il y a beaucoup de choses auxquelles on ne pense pas lorsque l’on est simplement spectateur mais en vrai, il y a beaucoup de choses à anticiper. Rapidement pour donner quelques exemples, je peux avoir à préparer les accréditations, les plannings sportifs, gérer les hébergements, la restauration, les bénévoles, les prestataires, etc. Ce que j’aime dans ce métier c’est le dynamisme, on ne s’arrête jamais il y a toujours quelque chose à faire et les jours ne se ressemblent pas. C’est un rythme de vie qui me correspond, dans ma vie personnelle je bouge beaucoup aussi. En amont des événements on va plutôt être derrière notre écran et au téléphone pour tout caler mais une fois sur événement l’expérience est super cool. Après on a qu’une envie c’est d’enchaîner le prochain. Et puis ce n’est pas un secret je suis une mordue de basket donc participer au développement de mon sport c’est un vrai plaisir et une vraie fierté.« 

Comment se sont passés ces événements ? Peux-tu nous en parler ?

« Tous se sont très bien passés et j’ai énormément appris. Ce que j’attendais le plus, c’était les événements 3×3. C’est une discipline que j’affectionne et que je pratique depuis un an environ. Mon premier stage pour l’organisation de l’Urban PB à Poitiers m’a fait découvrir la discipline. Ensuite lors de ma période de stage là-bas je me suis retrouvée par hasard à jouer au tournoi de la finale NAQ 3×3 à Bordeaux suite à un désistement. J’ai adoré l’expérience. La semaine dernière j’étais à Lille pour l’Open de France 3×3 pendant une semaine et les matchs étaient fous. Que des matchs serrés, j’ai notamment en tête le match Ballistik/Tchaff qui a été en prolongation après un gros tir à 2 points. Maintenant, très récemment, il y a eu l’Europe Cup 3×3 qui était dans le viseur et qui plus était un événement FIBA regroupant les meilleures nations ! »

Quel bilan fais-tu aujourd’hui ?

« Aujourd’hui, professionnellement parlant, je suis fière de ce que j’ai accompli. Je n’ai qu’une envie, c’est de continuer dans cette voie et j’espère trouver du travail dans l’événementiel basket à la fin de mon stage en octobre, avec une petite affection particulière pour le 3×3.
Au niveau du basket, je suis également très contente. Même si la saison 5×5 a été courte, le fait d’être à Paris m’a permis de jouer sur les playground. Venant de Normandie, je n’avais pas la possibilité d’avoir accès facilement à un terrain. Je trouve ça dommage que toutes les villes ne soient pas égales au niveau des infrastructures sportives. A Paris tu peux aller sur n’importe quel terrain et tu es sûr que tu pourras faire des matchs avec d’autres basketteurs. Personnellement ça me permet aussi d’avoir un jeu plus physique en jouant contre des gars. Maintenant je préfère ce jeu plus urbain et plus permissif sur les fautes. Avec cette pratique que j’ai actuellement le 5×5 ne me manque pas particulièrement.
« 

Niveau basket, où en es-tu ? Joues-tu en club en général ? Où ? A quel niveau ?

Photo : Sly Sly

« Depuis que j’ai commencé le basket en benjamine, j’ai toujours joué dans le même club, le Basket Club de la Hague, qui se trouve aux alentours de Cherbourg où habitent mes parents. J’ai joué majoritairement en pré-nationale avec une saison en N3 l’année dernière après notre montée.
Cet été, j’ai également fait le circuit Super League 3×3 avec le club de Pantin. Je remercie d’ailleurs Fabrice Dufait d’avoir coordonner la création de l’équipe et mes superbes coéquipières Lovely, Nina, Christelle et Alexandra. Nous avons participé à 3 tournois : Paris, Poitiers et Beauvais où nous avons été jusqu’aux quart de finale à chaque fois. Nous étions plutôt contentes pour une équipe qui ne se connaissait pas et qui n’avait pas trop le temps de s’entraîner la semaine. »

On te voit pour les tournois 3×3 en tant que joueuse, as-tu des objectifs dans le 3×3 et dans le basket en général ?

« Mon envie, c’est avant tout de jouer au basket et de prendre du plaisir, ce que j’avais perdu avec le 5×5 et que j’ai retrouvé avec le 3×3. Le 3×3 m’a appris à prendre mes responsabilités et à avoir plus confiance en mon jeu ou tenter de nouvelles choses. C’est beaucoup plus rapide et intense, ce qui correspond plus à ma façon de jouer. Tout est possible au 3×3.
Donc, j’aimerais participer de nouveaux aux Open Plus et un de mes objectifs serait de participer à l’Open de France mais cette fois-ci en tant que joueuse. Avec l’équipe de Pantin, nous étions éligibles au tournoi de qualification mais malheureusement à cause des indisponibilités de chacune, nous n’avons pas pu y participer. Après étant dans l’organisation, je ne pouvais pas non plus participer, mais ce n’est que partie remise pour l’année prochaine, je l’espère !
Concernant le 5×5, c’est assez compliqué pour moi de me projeter avec la fin de mon stage en octobre et le fait de ne pas savoir où je serais ensuite. Pour l’instant, je n’ai prévu de signer dans un club, j’attends de savoir dans quelle ville je serais à la rentrée en espérant quand même pouvoir jouer dans un club si la situation sanitaire le permet enfin. »

Un grand Merci à Emma d’avoir choisi 5by5 pour se confier !

Auteur
Mallory

Mallory

Passionné par le sport et la communication sportive, Mallory est depuis 2014 responsable du site 5by5.fr. N'hésitez-pas à le contacter pour une demande d'interview ou pour toutes autres demandes en rapport avec 5by5 !