Après avoir commencé le basket vers l’âge de ses 4 ans au club de Boé pour faire comme ses grands frères et grandes soeurs, la jeune Alyzée Lebas, 21 ans, est aujourd’hui étudiante en Staps à Tarbes et joue à Orthez en NF1, après être passée par le centre de formation du TGB. Comment cette basketteuse gère t-elle cette situation et ce contexte, et quels sont ses objectifs à court et long terme ? Elle s’est confiée en exclusivité pour 5by5 !
Salut Alyzée, peux-tu nous parler de toi, qui es-tu ? Situation actuelle ?
« Salut donc moi, c’est Alyzée LEBAS mais tout le monde m’appelle Aly, j’ai 21 ans, je suis née au Havre mais j’ai grandi à Boé dans le Lot-et-Garonne. Sinon je suis sur Tarbes où je suis en 3ème année en STAPS. »
Quel est ton parcours dans le basket ? Quel bilan en fais-tu ? Pourquoi ?
« J’ai commencé le basket vers 4 ans avec mon meilleur ami au club de Boé pour faire comme nos grand(e)s frère et sœur. Ensuite, à l’âge de 15 ans, je suis venue au centre de formation du TGB, où j’ai pu être partenaire d’entraînement de l’équipe pros durant mes 3 dernières années. Et enfin, nous voilà maintenant où je joue au club de l’USO (quand on pouvait encore jouer au basket…).
Je suis très contente de ce parcours, j’ai pu progresser et connaître pas mal de personnes avec lesquelles j’ai beaucoup appris, que ce soit sur les terrains et même en dehors. Maintenant, il me reste encore beaucoup de chemin à parcourir ! »
Aujourdhui en tant normal, dans quel club joues-tu ? A quel niveau ?
« Je joue à Orthez en NF1 ! »
Avant de parler de tes performances, parlons de l’actualité malheureuse du Covid et de ses conséquences, as-tu jouer de matchs ? combien ? comment cela se passe actuellement pour toi ?
« C’est sûr que l’’on aurait tous rêver mieux comme contexte pour pouvoir jouer au basket ou tout simplement pour pouvoir faire du sport… malheureusement, nous avons dû faire au mieux durant ce début de saison. Nous avons pu jouer 5 matchs, ce qui est déjà plus que certains clubs en France.
Actuellement, niveau basket ce n’est pas le top car on est à l’arrêt, on ne peut pas s’entraîner … heureusement qu’il me reste un minimum de pratique au STAPS, ce qui me permet de sortir un peu de chez moi et me défouler. »
Sur le terrain, lors des matchs, quel est ton rôle dans l’équipe ? et dans les vestiaires ? Comment juges-tu tes performances ?
« Pour le moment, c’est compliqué de juger sur le peu de temps où l’on a pu jouer. J’arrive en sortie de centre dans un nouveau groupe, un nouveau club et un nouveau niveau. J’ai tout à prouver ! Je sais que je dois prendre confiance pour que les autres puissent me faire confiance à leur tour. Le groupe est vraiment bien, je suis heureuse de faire partie de cette équipe et j’espère pouvoir encore rigoler et apprendre avec elles ! »
Comment as-tu vécu et comment vis-tu cette période covid de ton côté ? Avec les matchs annulés ou à huit clos , C’est compliqué de gérer cela ? Pourquoi ?
« Sur le plan sportif, c’est assez dur à gérer. On ne sait pas où l’on va et quand on va reprendre … j’ai l’impression que cette année, on a fait que de la préparation pour au final peu ou pas de matchs. C’est frustrant de ne pas pouvoir jouer, surtout quand on est habitué à s’entraîner tous les jours, c’est le rythme de vie qui est chamboulé et il va falloir s’y réhabituer à la reprise. Mais bon … faut toujours voir le positif ! J’ai plus de temps pour mes études et je vais pouvoir rentrer chez moi pour les vacances ! »
Quand on pouvait encore jouer des matchs, la chance que nous avons eu, c’est de ne pas avoir dû jouer à huit clos et aucun de nos matchs n’ont été annulés, avant la suspension pour tous (si je me trompe pas, car ça date un peu).
Quel a été le plus dur pour toi et quel est le plus dur en cette période ?
« Le plus frustrant, c’est le rythme de vie « visio (ou cours), bosser, manger, sport (à la maison ou au staps), netflix, dormir », alors parfois, j’avoue c’est cool de rester chez soi au chaud. mais quand tu veux bouger et faire quelque chose hors de chez toi, c’est plus compliqué. Après, il y a pire dans la vie, j’ai déjà pas mal de chance d’avoir une semaine sur 2 cours en présentiel à la fac (ce qui est loin d’être le cas pour tous les étudiants de France). »
Tu es jeune mais selon toi, le sport et basket en l’occurrence sont-ils en danger financièrement, pourquoi ?
« Je pense clairement que cette pandémie meurtrie peu à peu le sport. Economiquement et humainement, je pense que ça doit être compliqué pour les clubs…«
Reparlons terrain, quels sont tes objectifs à court et long terme ?
« Je veux progresser et prouver de quoi je suis capable sur le terrain. Et surtout reprendre du plaisir à jouer tout simplement !«
Un grand Merci à Aly pour cette interview !