Michel BEZOT, ceinture 7ème Dan de karaté depuis 2015, fait parti des fidèles entraineurs devenus présidents, amoureux de son sport, toujours là pour conseiller et encourager l’ensemble de ses dirigeants et de ses licenciés. Sportif, il a commencé les arts martiaux par le judo avant de réellement se lancer dans le karaté, puis de créer le Stade Poitevin Karaté « SPK ». Celui qui souhaite perenniser le club, et assurer la relève avec toutes les personnes, du SPK s’est confié à 5by5 et nous parle de son parcours, de ses responsabilités et des ambtitions.
Bonjour Michel, président du SPK, merci de nous accorder un entretien. Peux-tu nous dire un mot sur toi pour commencer, qui es-tu ?
« Bonjour, je suis Michel Bezot, un des fondateurs du karaté à Poitiers, ça fait 44 ans que l’on a créé le club « SPK » Si on parle de moi, j’ai commencé le sport à 14 ans par la gymnastique et les arts martiaux en judo à 17 ans.
Comme mon prof faisait aussi du karaté, j’ai pratiqué en parallèle les deux disciplines, ensuite j’ai fait mon service militaire dans les parachutistes.
Depuis 10 ans, je suis président du SPK, club créé en 1980, avec aujourd’hui 337 licenciés. En 2023 j’ai reçu 2 médailles d’or, une de notre fédération FFK pour mes 35 années d’arbitrage national et une du ministère des Sports de la Nouvelle Aquitaine. »
Bravo Michel pour ce parcours, quel bilan en fais-tu ?
« Je suis assez satisfait de mon parcours, je ne pensais pas en faire autant. Au niveau sportif, j’ai obtenu un brevet d’état d’éducateur sportif karaté BEES 2ème degré, juge et arbitre national de karaté (kata, kumité, contact et inter-disciplines), un diplôme d’état « Sport pour tous ».
Au niveau des responsabilités spécifiques dans le karaté, j’ai été entraîneur régional du Poitou-Charentes pendant 8 ans, Président du comité départemental de karaté FFK de la Vienne depuis 6 ans (2018) et réélu depuis septembre 2024. En juin dernier, j’ai été nommé vice-président de la Ligue Nouvelle-Aquitaine de Karaté. »
Aujourd’hui, c’est quoi exactement ton rôle, au SPK, et à la ligue ?
« Au niveau du SPK à Poitiers, je suis reparti pour une nouvelle olympiade de 4 ans en passant la main de Directeur Technique du club à Sébastien CASTRO MORENO (fonction que je cumulais depuis 10 ans avec la présidence). Au niveau de la région Nouvelle Aquitaine, étant vice-Président de cette grande ligue, j’ai la mission d’organiser et de coordonner des stages et compétitions dans la zone nord, impliquant l’ex-limousin et Poitou-Charentes. Je suis fier et heureux de donner à mon tour, ce que certains élus m’ont fait lorsque j’étais jeune. »
Peux-tu nous parler du club en général, du SPK ?
« Oui, bien-sûr, en 2024, nous avons eu 9 nouvelles ceintures noires, des promotions en arbitrages, et des résultats très positifs comme notamment le titre de Monica ARZUMIAN qui est devenue en octobre dernier Championne du monde à Venise.
Le club se porte plutôt bien, avec aussi des victoires et des médailles en open, en coupe de France, en championnat de France séniors, espoirs, cadets, minimes, et championnat de France vétérans. Si l’on fait le bilan sportif de 2023-2024, c’est 53 podiums nationaux et internationaux dont 18 titres nationaux et 3 titres internationaux.
Nos 337 licenciés ont de 5 ans à 81 ans et peuvent pratiquer différentes disciplines sportives, comme le karaté sportif, traditionnel et bien-être, le karaté-contact et full contact, le krav-maga, et le Tai-Jitsu NTJ. Cette saison, nous proposons 2 nouvelles activités avec le Body-karaté et le Karaté-Mix « KMIX. En général, le club se porte bien, il commence à prendre une autre dimension, nous avons un salarié, et tout le monde s’apprécie et se respecte, que ce soient les encadrants, les jeunes, les moins jeunes, les parents, c’est une grande et belle famille. »
Un mot sur les résultats en général du SPK ?
« Déjà, tous les champions et championnes que l’on a, viennent du terroir, je pense à Monica, 10 ans de pratique, championne de France et championne du monde, ainsi qu’à de nombreux jeunes au club, qui sont prometteurs. Nous avons maintenant d’autres athlètes qui viennent frapper à notre porte pour intégrer notre club, ça montre que l’on parle de nous, et c’est positif. »
Michel, parlons d’un sujet qui fâche, est-ce un regret pour toi de ne pas avoir eu le karaté aux J.O ?
« Oui, bien-sûr, après je respecte tous les sports, mais le karaté, avec la vitesse, la précision et le contrôle, c’est un beau sport de combat, donc oui c’est un regret. »
Avec ton statut de président, tu as dit que tu avais organisé notamment des stages, comment ça se passe ?
« Tout se passe bien, avec beaucoup de travail pour nos nombreux bénévoles, mais quand on voit les sourires et les retours positifs, ça en vaut la peine. Dernièrement, pour le stage que l’on avait mis en place, il y avait des gens de partout, surtout de la Nouvelle-Aquitaine, de Paris. »
C’est quoi les ambitions du SPK ?
« Pérenniser le club, assurer la relève avec toutes les personnes, animateurs, arbitres et élus. Quand je compare le SPK à de nombreux clubs, nous pouvons qu’être fiers. »
Pour terminer, as-tu un mot à dire pour conclure ?
« Il faut avoir le plaisir de donner, c’est important et je remercie l’ensemble des licenciés, grands, petits, les encadrants, coachs, parents, bénévoles, qui sans eux, le club n’en serait pas là ! »
