Dix ans. C’est le nombre d’années qu’il a fallu à Ludovic Negrobar pour passer du niveau départemental à la Pro B. Un parcours atypique mais rempli de succès. De Gries à Nantes, ce nouvel intérieur Nantais originaire d’Orly, (Val-de-Marne) devenu champion de France NM1 avec Gries, s’est confié à 5by5 sur ses débuts dans le basket, sur son bilan et sur son arrivée dans ce club de Nantes Basket Hermine. Il nous parle également de ses objectifs !
Salut Ludovic, peut-tu nous rappeler ton parcours ?
« J’ai réellement commencé le basket à 17 ans. Avant, j’en avais fait un peu, car Lahaou Konaté et moi, on vient de la même ville, Orly .Puis j’ai rejoint Saint-Nazaire en 2010 en Régionale 2 où j’ai pu jouer avec l’équipe première en Nationale 3 pour évoluer et progresser avant d’aller au centre de formation du Limoges CSP pendant deux ans, j’ai fait Nationale 3, Nationale 2. J’ai joué à Sceaux en région parisienne en Nationale 2 puis je me suis vraiment révéler avec Rennes entre 2014 et 2017, en Nationale 2 puis Nationale 1. On a été finaliste de Coupe de France aussi ! Après Rennes, je suis arrivé à Gries où l’on a été champion de France NM1 puis maintenant en ProB avec Nantes. »
Quel bilan fais-tu de ce parcours ?
« Je retiens de belles choses, je n’ai pas tout le temps connu de la réussite mais globalement c’est positif ! Quand tu regardes le parcours, j’ai fait montée N3 – N2, N2-N1 et récemment de la N1 en ProB. C’est un bon souvenir ! Lors de la saison 2016/17, je termine meilleur contreur de NM1 avec 1,35 contre de moyenne et je tourne également à 8,9 points par match. Sans oublier un titre de MVP du All-Star Game de Nationale Masculine 1 (19 points à 9/14 aux tirs, 8 rebonds, 4 passes et 30 d’évaluation en moins de 20 minutes).
Aujourd’hui, te voilà au club de Nantes Basket Hermine , qu’est-ce qui t’as convaincu de venir ici ?
« Le coach de Nantes,Jean-Baptiste Lecrosnier, quand je l’ai eu au téléphone il m’a parlé de son projet, du projet du club, et même de ce qui voyait avec moi pour que je puisse continuer à travailler, il y a eu aussi mon agent qui m’a aidé Floriant Collet, (fils de Vincent). Tous les deux m’ont convaincu de venir à Nantes, c’était un bon endroit pour moi pour que je puisse travailler pour une première année en ProB. »
J’ai fait le choix de partir à Nantes…. »
Le club de Gries dans lequel tu es devenu champion de France NM1 n’a pas essayé de te garder ?
« Suite à notre titre de champion, personne ne m’a rien proposé, un mois après je n’ai pas eu de contacts et propositions de Gries, j’ai donc fait le choix de partir à Nantes. »
Cela fait maintenant deux, trois mois que tu es arrivé à Nantes, comment as-tu été accueilli ?
« Franchement, très bien, très bon accueil de la part de tout le monde, c’est un bon groupe, il vît bien, les étrangers sont très sympathiques, tout le monde s’adapte bien. »
Quelles différences y-a t-il entre les clubs où tu es passé ? (Rennes, Gries, Nantes…)
« J’arrive dans un club qui a une histoire en ProB, j’ai toujours était dans des clubs qui se construisent alors que Nantes est en ProB depuis longtemps. C’est différent aussi au niveau des infrastructures, ce ne sont pas les mêmes ambitions et les même attentes. Mis à part à Limoges, même si j’étais qu’en NM3 et que je n’avais pas accès à tout par rapport aux pros, on le voyait. C’est différent, par exemple au niveau du staff, du staff médical, des entraînements. »
Quel va être ton rôle cette saison à Nantes Basket Hermine ?
« Mon rôle va être d’emmener beaucoup d’énergie en défense, mon envergure, je vais alterner entre les postes 4 et 5 et le coach veut que je fasse ce que je sais faire, j’espère beaucoup apporter et avoir pas mal de minutes de jeu. »
L’objectif de l’Hermine ? Le maintien, les playoffs ?
« Le club vise les playoffs et on espère faire la meilleure saison possible ! »
Te concernant, as-tu une ambition personnelle dans le basket ?
« Après avoir connu tous les niveaux, il m’en manque plus qu’un, c’est jouer en Jeep Elite et j’espère y arriver un jour.On doit y croire et s’en donner les moyens ! »
Crédits photos : Gregory Leroy, photographe de l’Hermine de Nantes