A seulement 18 ans, elle fait partie des meilleures cavalières de sa génération et ne compte pas s’arrêter là. En effet, la jeune Eva Duverger, a grandi dans la Vienne, près de Montmorillon, a fait un Bac Es et des études de droit, avant de se consacrer réellement à sa passion qui est devenue son rêve, être cavalière pros ! Quel est son parcours et comment gère t-elle cette situation actuelle avec les conditions sanitaires, elle s’est confiée en exclusivité et nous parle aussi de ses objectifs !
Salut Eva, peux-tu nous parler de toi, qui es-tu ?
« Bonjour, je m’appelle Eva Duverger, j’ai 18 ans et je me situe vers Angoulême. J’ai grandi dans la Vienne près de Montmorillon. Je suis cavalière professionnelle mais j’ai fais un bac Es et des études de droit que j’ai dû mettre de côté pour pouvoir exercer mon métier actuel ! Je suis assez sportive, j’ai fais 8 ans de natation en parallèle de l’équitation qui était au début qu’un loisir. Grâce à l’aide de mes parents et de mon coach actuel, j’ai pu réaliser mon rêve de faire de ma passion mon métier ! »
Tu fais donc de l’équitation et tu es cavalière pros à seulement 18 ans, bravo ! Qu’est-ce qui t’a poussé à faire ce sport là , et cette passion pour les chevaux, pourquoi ?
« Merci ! Tout d’abord l’amour des animaux bien évidemment mais aussi pour l’apprentissage de la vie car c’est un sport qui nous fait remettre en question constamment. C’est un sport qui me procure de l’adrénaline du fait d’être avec un animal, qu’il faut réussir à comprendre et à gagner sa confiance. Le fait de toujours chercher le petit détail qui fera la différence ! »
Parles-nous de ton évolution dans cette discipline ? Parcours ?
« Ma discipline de prédilection, c’est le cso (concours de saut d’obstacles). J’ai commencé à monter vers l’âge de 5 ans dans une écurie à côté de chez moi puis j’ai arrêté après sa fermeture. C’est là où je me suis mise à la natation que j’ai pratiqué jusqu’à 14 ans il me semble. Entre temps, on m’avait offert un poney avec qui j’ai repris l’équitation dans un centre équestre. Ensuite pour faire mon passage à cheval, mes parents m’ont offert deux chevaux et j’ai intégré des écuries indépendantes. Je sortais en concours et me débrouillant pas si mal, je suis montée en niveaux dans les épreuves et il a fallu trouver un nouveaux cheval pour aller plus haut, nous avons donc trouvé une de mes juments de tête actuelle avec qui je concours encore ! Enfin, j’ai eu un autre cheval pour m’emmener dans le très haut niveau. Mes deux chevaux actuels se trouvent dans une écurie proche d’Angoulême ainsi que les deux chevaux de commerce. Ce sont de jeunes chevaux de 5 ans que je dois former et valoriser pour les revendre et se faire une plus value sur le prix d’achat. J’ai également 4 chevaux de propriétaire que je dois également valoriser pour les revendre. Ce sont des chevaux de personne qui investissent dans le cheval pour gagner de l’argent dessus en le revendent. C’est du commerce, c’est ça qui nous en fait vivre notamment. »
Si l’on parle de ton niveau aujourd’hui, tu es donc cavalière pros, en quoi cela consiste ? Tu fais des entraînements tous les jours et des compétitions régulièrement ? Expliques nous simplement ?
« C’est un métier à temps plein entre le travail des chevaux et leur commercialisation. Je monte à cheval 6 à 7 fois par semaine. Les chevaux ont un programme de travail bien à eux pour pouvoir les avoir en condition pour les concours. Je les entraînent donc à la maison et les sort en balade pour leur moral. Les concours peuvent-être la semaine ( pour les jeunes chevaux 4-5-6-7 ans, ce sont des épreuves spéciales pour eux. Sinon il y a les concours niveau national, le week-end. Pour ma part, j’ai aussi les concours internationaux qui sont le plus souvent la semaine et le week-end, ils peuvent durer 3 semaines. Il y en a en France mais aussi à l’étranger. »
Quelles sont tes meilleurs performances, meilleurs résultats ?
« Je pense que ce n’est pas la meilleure performance mais c’est mon parcours sans faute dans mon premier concours international à Royan avec ma jument l’an dernier ! C’était la concrétisation de beaucoup de sacrifices et de travail ! »
Ta discipline, ton sport, est il impacté par le Covid et la situation actuelle ? Comment gères-tu cette situation ?
« Oui, c’est impacté puisque les concours sont à huit clos donc il y a moins de monde, mais heureusement en tant que professionnel, nous pouvons quand même concourir pour gagner notre vie. »
Quels sont tes objectifs ?
« Mes objectifs sont d’acquérir le maximum d’expérience dans le haut niveau et dans la formation des jeunes chevaux pour pouvoir par la suite, m’installer chez moi pour monter mes propres écuries ! Et pour cette saison, pouvoir faire pas mal d’international et bien-sûr de réussir avec mes chevaux! »
Quelles sont tes autres passions, hobbies, à côté ?
« L’équitation me prend énormément de temps donc je n’ai pas vraiment d’autres passion si ce n’est voyager ! »
Avant de te remercier, as-tu des dédicaces à faire passer ?
« Je tiens à remercier tout d’abord mes parents pour me soutenir dans cette aventure ! Mais aussi mon coach et les personnes qui m’entourent. Merci également un grand merci aux personnes qui nous font confiance pour le travail de leur(s) chevaux ainsi que l’ensemble de mes sponsors et partenaires qui sont là ! Merci à tout le monde ! »
Un grand Merci à Eva pour l’interview et Bravo à elle pour son parcours !
Photos : Judith’s Art
