Zélie Monneray : « …C’est alors devenu mon objectif, j’ai toujours travaillé dans ce but là…. »

21 mai 2020

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Passionnée de sport, Zélie Monneray est étudiante en première année de licence en Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives et ambitionne par la suite d’intégrer une école de journalisme. Particulièrement intéressée par le journalisme sportif, elle a crée récemment le site web de sport et la page : le P’tit Champion, l’occasion pour elle de plonger au coeur de cet univers, à travers interviews et reportages de jeunes sportifs français, tous sports confondus. Interview inédite.

Salut Zélie, peut-tu nous parler de toi, qui es-tu ? 

« Salut ! Je m’appelle Zélie Monneray, j’ai 18 ans et je suis actuellement en première année de licence STAPS à Nantes. »

Parles-nous de ton parcours scolaire, et basket ?

« Je sors d’un bac S au lycée Gabriel Guist’hau à Nantes. Je me suis dirigée vers une licence STAPS pour étudier quelque chose qui me plaît, c’est-à-dire le sport. C’est un choix que je ne regrette absolument pas aujourd’hui, au contraire, je m’éclate dans mes études. »

Sinon, j’ai commencé le basket il y a 9 ans dans le club de mon quartier de la banlieue nantaise, le Saint Herblain Basket Club. J’ai toujours été dans l’année d’entre-deux, soit je jouais avec des filles qui avaient un an de plus soit un an de moins. Je n’ai jamais gardé la même équipe, ce qui est compliqué pour évoluer.

Comme j’avais envie de progresser, je suis partie au Sautron Basket Club où j’ai goûté au fait d’être surclassée (en U19 quand j’étais en U17). J’ai alors vu plus grand, toujours dans une volonté de progression.

Il y a 3 saisons, je suis partie pour la Saint Rogatien où j’ai été surclassé en U20 puis en seniors. Après n’avoir goûté qu’à la départementale, cela fait 2 saisons que j’évolue en Régionale 3. »

Quel bilan fais-tu de ton parcours globalement, pourquoi ?

« Je suis vraiment contente de mon parcours. Même s’il n’est pas exceptionnel car je n’ai jamais connu le haut niveau, j’ai, au fil des saisons, des coéquipières et des coachs que j’ai rencontrés, réussis à m’épanouir dans ce sport. Depuis que je joue à la St Rogatien, je suis régulièrement amenée à m’entraîner avec l’équipe 1 du club qui est en Nationale 3. Cela est une réelle chance de côtoyer des joueuses de haut niveau et d’hériter des précisieux conseils de la préparatrice physique, Sandrine Pasco, de la coach adjointe Virginie Cavoleau et du coach Thierry Moullec. Ce trio m’aide et m’apprend énormément. »

Aujourd’hui, où en es-tu ? dans quel club joues-tu ?  quel poste ? quel est ton rôle dans l’équipe ?

« Comme je le disais je suis actuellement à la Saint Rogatien, un club familial dans le centre de Nantes. Je fais partie de l’équipe 2 (seniors R3) et je joue au poste d’ailière (2).Cette année a été un peu compliquée pour moi : de nouvelles coéquipières, un nouveau coach et une fille avec qui je jouais depuis des années, mon pilier, une personne que je n’avais pas besoin de regarder pour savoir où elle était sur le terrain, s’est fait les ligaments croisés ce qui l’a écartée des terrains cette année… Bref, j’ai eu du mal à trouver ma place dans cette équipe, à avoir confiance en moi. Mais finalement ces remises en question, m’ont aidé à savoir qui je suis vraiment et ce que je vaux, tant sur le terrain que dehors. »

J’imagine que tu as vu la décision de la Fédération d’arrêter les compétitions à ton niveau ? qu’en penses-tu ? Est-ce bien selon toi ? Pourquoi ?

« Cette décision a été difficile à concevoir, se dire que c’est terminé, plus de matchs avant septembre… alors que la compétition est l’une des raisons pour lesquelles je fais du basket ! Mais on n’a pas le choix et c’était, je pense, la meilleure décision à prendre. Il faut alors accepter et se dire que l’on reviendra plus fort. Et puis pour mon équipe c’est une bonne chose, ça assure notre maintien en Régionale 3. Effectivement, on a connu une saison difficile avec énormément de défaites. Même si depuis le début 2020 la machine était lancée, nous étions, avant l’arrêt du championnat encore sur la ligne rouge. »

Qu’as-tu fais pendant cette période de confinement pour garder la forme ?

« J’ai la chance d’avoir un jardin, alors chaque jour j’ai fait du renforcement musculaire et j’ai couru dans mon quartier, qui est agréable avec ses marais et ses chemins de campagnes. J’ai aussi un mini panneau de basket, ce n’est pas grand chose mais ça aide à garder le coup de poignet ! »

Quels sont tes projets ? 

« Depuis plusieurs années, j’ai pour projet de devenir journaliste sportif. J’ai toujours aimé écrire, ce sont d’ailleurs les matières littéraires qui m’ont valu ma mention assez bien au bac ! Un jour, au collège, j’ai lu une interview de Lebron James, faite par un journaliste français qui était allé le rencontrer à Cleveland. Ça a été une révélation pour moi : je me suis dis que c’était ce que je voulais faire. C’est alors devenu mon objectif, j’ai toujours travaillé dans ce but là. 

Arrivée au lycée, je me suis renseignée sur ce métier. Par relation, j’ai eu la chance d’effectuer un stage dans les locaux d’Europe 1 à Paris, puis dans un journal local nantais, et l’été dernier de participer à une semaine à l’Ecole de Journalisme de Lille. Auprès d’un journaliste de M6, j’ai rédigé un journal sportif, créer une émission radio ainsi qu’une émission télé.

Ces expériences m’ont conforté dans mon projet. Ainsi, après ma licence STAPS j’envisage de passer les concours pour intégrer une école de journalisme. »

Qu’est-ce qui te plaît, t’attire dans ce projet ?

« Ce qui m’attire le plus dans le journalisme est le fait de pouvoir, à terme, allier ce que j’aime le plus : la rédaction, le sport et le contact humain. En plus, dans ce métier, il n’y a aucune routine, chaque projet est différent. Un jour tu peux être dans ton bureau à écrire des articles, le lendemain tu vas rencontrer les gens dans la rue pour un micro-trottoir, et le mois d’après tu es en reportage à l’étranger ! Il y a également un point important qui me tient à coeur, je viens de lire récemment plusieurs témoignages de femmes qui ont été harcelé sexuellement. Ce que je voudrais dire et c’est ce qui me pousse encore plus à intégrer ce domaine, c’est qu’aujourd’hui, dans le monde journalistique et notamment dans le sport, il y a peu de femmes et dès qu’une arrive à se faire une place, il y a toujours un groupe d’hommes qui fait en sorte qu’elle n’y arrive pas pour ne pas être à leur hauteur. J’aimerais me battre et soutenir ses filles là et prouver qu’une femme peut aussi percer dans ce métier. »

Quelles sont tes passions à côté ?

« À côté du journalisme, je suis une passionnée de sport et pas seulement de basket, je vais régulièrement voir les matchs du FC Nantes (foot) et du HBC Nantes (hand). Autrement, le temps qu’il me reste entre les cours et les entraînements, je le réserve à ma famille et mes amis. »

Son site : https://leptitchampion.hubside.fr/

Sa page instagram : https://www.instagram.com/leptitchampion/

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Auteur
Mallory

Mallory

Passionné par le sport et la communication sportive, Mallory est depuis 2014 responsable du site 5by5.fr. N'hésitez-pas à le contacter pour une demande d'interview ou pour toutes autres demandes en rapport avec 5by5 !