Paroles de Supporters avec Kévin Gosselin : »Pour moi le rôle d’un supporter va…. »

21 janvier 2018

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Kévin Gosselin, 33 ans, fait parti des fidèles supporters de basket. Natif de Sartrouville dans les Yvelines, il a quitté Angoulême à l’âge de 21 ans où il soutenait le PB86 et vit aujourd’hui à Pau où il supporte aujourd’hui l’Elan Béarnais avec un rôle important. Nous avons eu le plaisir de le rencontrer, Kévin nous parle de lui, de sa passion pour le basket et nous donne son avis sur le championnat ProA et ProB. 

Bonjour Kévin, présentes toi, qui es-tu ?

« Bonjour, donc moi c’est Kévin Gosselin, 33 ans. Je suis natif de Sartrouville dans les Yvelines (78), à mes 6 ans et suite à la mutation de mon père professionnellement j’ai déménagé entre Rouen et Évreux. Puis au divorce de mes parents le jour de mes 9 ans j’ai atterri à Boulazac que j’ai quitté à 21 ans pour Angoulême et Cognac durant 8 ans, puis Niort et enfin Pau depuis 3 ans maintenant. »

Parles-nous de ta passion pour le basket ?

« Ma passion pour le basket a commencé à mes 9 ans et cela a coïncidé avec mon arrivée à Boulazac. Durant le déménagement ma mère (afin que je ne m’ennuie pas) m’a acheté un HS Mondial Basket sur Jordan et ce fut le déclic. Mon demi-frère à cette époque m’avait fait découvrir la NBA lui le fan des Spurs et David Robinson. Et habitant à l’Agora a Boulazac, ma mère était très proche de la famille Adgnot dont j’allais voir le père Olivier à l’USPB (En N2 à cette époque) et la mère au PBC. Mais oui, le déclic c’est Boulazac. »

Quel est ton parcours ?

« Mon parcours est à l’image du show d’Harlem, un vrai Globe-trotter. Bien évidemment tous les samedis j’étais à la même place à l’Agora à Boulazac, parfois je rentrais par derrière sans payer car ami avec l’agent de sécurité (chut c’est un secret !). Je suis parti quand le club commença à s’installer en proB et à construire le Palio (le gymnase Bibbiena était déjà là, rebaptisée depuis et servant de bodega). J’ai donc été à Angoulême où je supportais comme tout Charentais Cognac (N2 puis N1). En parallèle je faisais souvent les trajets pour aller à Poitiers salle Lawson Body où le PB86 m’a fait vivre de jolis moments en proB, puis à Saint-Eloi en proA avec ma demande en mariage que tu connais le 13 février 2010 (soldé par un divorce depuis lol!). À cette occasion je profite pour avoir une énorme pensée pour Pape Badiane. Puis en cours d’année 2015 je suis arrivé à Pau où j’ai fait la connaissance des Greenfire, pour aujourd’hui en faire pleinement partie. »

Aujourd’hui où en es-tu, que fais-tu exactement à Pau ?

« Aujourd’hui, pour être honnête, l’ambiance du groupe est comme celui professionnel, pas au beau fixe. J’en veux pour preuve les trop nombreux départs pas forcément remplacés dans notre groupe depuis 2 ans. Disons que notre organisation manque… d’organisateurs, de vrais! Le mot survie correspond bien à notre situation. Mon rôle dans la communication, c’est tout bête, à France Bleu Béarn ils savent qui je suis sur et en dehors des gradins donc ils viennent volontiers à moi, pour SFR SPORT cela a commencé à la Leaders Cup et parfois si les commentateurs me voient ils viennent me poser des questions. Jinterviens parfois en cours d’émission sur radio INSIDE via messagerie quand ils traitent de basket, idem pour France Bleu Béarn. Pour cette dernière radio, le fait de connaître deux journalistes aident beaucoup également. »

« Pour moi le rôle d’un supporter va bien au delà de supporter son équipe… »

Selon toi, quel est le rôle d’un supporter ?

« Pour moi le rôle d’un supporter va bien au delà de supporter son équipe. J’appelle ce genre de personne un spectateur du reste. Le supporter, à la base, adopte le code vestimentaire du groupe où s’en rapproche d’un point de vue couleurs. Ensuite il n’est pas passif sur sa chaise mais bien debout (sauf durant les temps morts évidemment). Et pour finir il chante, est toujours de bonne humeur et SURTOUT et j’insiste dessus, respectueux, car l’adversaire du jour peut devenir le Béarnais de demain, et l’arbitrage même si parfois il y a matière à discuter, est nécessaire à la bonne conduite du match. Et ne pas oublier qu’un supporter est toujours observé par les dirigeants, mais aussi des familles et des enfants. Car le basket est un sport qui fait venir des familles et parfois susciter des vocations. »

Quel regard portes-tu sur la ProA ou ProB ?

« Mon regard sur la proA et le même qu’en ProB, il n’y a plus de petites équipes. Il suffit de regarder en proA les promus Boulazac et Bourg-en-Bresse. En ProB c’est pareil, quand tu as des équipes comme Fos, Roanne, Caen qui marchent bien, Nancy qui a fait venir l’excellent meneur Dashaun Wood… après on pourra toujours dire que l’argent régi tout, n’empêche que nous avons deux beaux championnats pros en France. »

Que fais-tu en dehors du basket ?

« Hors basket, je suis ambulancier dans le civil. C’est pas toujours simple pour être à l’heure au palais des sports, mais j’y arrive. La conduite et le relationnel sont deux choses que j’adore. Je fus auparavant 10 ans aide soignant en EHPAD. Sur mon temps personnel, je confectionne des pancartes pour les Greenfire, et entretiens ma collection de sneackers, Jordan et Nike en l’occurrence. Côté pratique j’ai pris une année sabbatique suite à mon opération du dos (double hernie discale et sciatique), mais je compte bien reprendre cet été. Et le plus important bien entendu prendre soin de ma compagne, elle aussi Greenfire.

PS : je tenais à adresser mes condoléances et mon soutien pour les proches de Fred Forte et les limougeauds. Notre rivalité ne doit pas faire oublier tout ce que cet homme a fait pour son club et le basket français. »

21/01/2018

 

Auteur
Mallory

Mallory

Passionné par le sport et la communication sportive, Mallory est depuis 2014 responsable du site 5by5.fr. N'hésitez-pas à le contacter pour une demande d'interview ou pour toutes autres demandes en rapport avec 5by5 !