Paoline Ekambi : « Je soutiens en effet des actions associatives…. »

29 septembre 2016

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Ancienne basketteuse de haut niveau avec 254 sélections en bleues, Paoline Ekambi développe désormais des 1521658_568356636627410_6637962554614019910_nmarques dans la communication et aide des associations ! Retour avec elle sur son parcours et ses projets !

Paoline , Tu as  commencé le basket à 14 ans à Sainte-Geneviève-des-Bois et dans la foulée, entrée en sport-études à l’INSEP à 14 ans ½.  avant à 17 ans de débuter ta carrière de sportive de haut niveau au Stade français où tu gagnes un titre de championne de France et  obtient ta première sélection en équipe de France. Comment s’est passé ton éclosion dans le basket ? Comment as-tu fait pour évoluer aussi vite ?

« Mon éclosion s’est bien passée grâce notamment à la qualité de la formation à l’INSEP qui a vu éclore de nombreux talents jusqu’à ce jour. J’ai aussi eu la chance de bénéficier de l’expérience et de l’expertise d’un encadrement technique de haut niveau comme ceux de M. Joé Jauney (DTN de l’époque), Jacky Delachet (coach INSEP et vice championne d’Europe 72), Irène Guidotti; une de ses assistantes coach, également vice championne d’Europe. »

Sous le maillot de l’équipe de France c’est  254 sélections officielles,  troisième meilleure marqueuse de tous les temps avec 2 321 points et des titres comme la médaille d’argent du Championnat d’Europe 1993. T’en souviens-tu ? Qu’en retiens-tu ?

« En règle général tous les sportifs retiennent les événements les plus marquants de leur carrière. Ce que j’en retiens aujourd’hui, en plus du fait que ce fût une belle et riche expérience, c’est que ça m’a permis d’apprendre le travail en équipe, et que ça m’a apporté des compétences et des valeurs dont je me sert encore aujourd’hui dans ma vie personnelle et professionnelle. »

Aujourd’hui aides-tu la nouvelle génération bleues , donnes-tu des conseils aux joueuses ? ( Par exemple lors des J.O l’as-tu fait ? )

« J’ai toujours plaisir à partager et à transmettre mon expérience aux plus jeunes générations, à l’exception des aspects techniques car ce n’est pas ma vocation, ni mon rôle. Je peux par contre, leur donner des conseils sur tout ce qui peut toucher aux aspects hors terrain comme les problématiques de reconversion ou autres, si elles me le demandent ou si elles le souhaitent. »

Quel regard portes-tu justement sur cette génération ?

« Je suis très fière des performances accomplies par cette génération ainsi que par celles des équipes de France jeunes (filles et garçons). Cela fait plaisir de les voir perpétuer et enrichir l’héritage que leurs aînés leur ont légué. »

Tu as été la première basketteuse à faire la « une » de l’Équipe magazine à tout juste 19 ans, tu as aussi été élue Miss Europe Basket Ball en Bulgarie, puis en Italie dans le Magazine Balloncesto, se faire une bonne notoriété avec les médias c’est quelque chose d’important pour toi ?  Pourquoi ?

« Je n’ai pas cherché la notoriété. Je me suis plutôt battue pour qu’il y ait une meilleure reconnaissance et représentation de notre sport dans les médias, surtout que nous avions également des résultats à l’époque. Malgré tout ça ne semblait pas suffisant pour que les médias s’intéressent aux performances du sport féminin.

Ils étaient plutôt attirés par les sportives féminines; selon leurs propres critères. J’en avais donc profité pour attirer la lumière sur notre sport.Heureusement qu’il y a quelques avancées perceptibles aujourd’hui, où l’on voit plus de compétitions féminines dans les médias, même si il reste encore du boulot à faire ce niveau là. »

En mai 2012, tu as crée la marque PEKB Paris  en« privilégiant la qualité et le savoir-faire français pour une économie locale citoyenne et solidaire » un projet dans la communication, pour quelles raisons ? expliques-nous ce projet ?

« Cette marque communautaire dont l’objectif a été modifié, a été prévue d’être lancée ultérieurement, par exemple au cours d’un événement sportif féminin majeure qui aurait lieu sur notre territoire.  »

Tu fais également parler de toi en bien dans le domaine associatif notamment en soutenant l’association O’Soleil composée de joueuses de basket de haut niveau qui œuvre auprès des enfants atteints de maladies génétiques orphelines mais également le projet Tulipa du Stade Poitevin Basket.C’est important pour toi d’aider les autres ?Comment es-tu entré en contact avec les responsables des associations ?

« Je soutiens en effet des actions associatives, pour des causes auxquelles je suis sensibles mais aussi pour les dirigeants et les valeurs véhiculées au sein de ces associations. Aujourd’hui, je suis marraine de Tulipa à la demande de sa présidente qui est aussi une de mes grandes amies; Sissako Bolanga; ex joueuse professionnelle qui a évolué notamment à Tarbes, Rouen, et qui s’engage au côté de la ligue de lutte contre le cancer. Car elle est elle-même atteinte par la maladie de Lynch qu’elle a su repousser à trois reprises. Un nouveau combat lui tient particulièrement à cœur. Je suis également membre du CA du fond de dotation Carisport; Co-fondé en 2011 par Emmanuel Petit, champion du monde de football 98 et par Claude Delaunay qui en assure aujourd’hui la Présidence, Le Fonds de Dotation Carisport se définit comme un incubateur de projets novateurs destinés aux pratiques sportives et de loisirs pour personnes en situation de handicap. »

12510230_798629886933416_2027113340589594162_nTu as occupé également un poste de Superviseure de la Ligue nationale de basket-ball (LNB) jusqu’en 2012. Et actuellement tu es responsable du bureau région Paris IDF de l’Amicale des Internationaux de basket. Arrives-tu à gérer tous tes projets, comment t’organises-tu ?

« J’ai été superviseure de la LNB pendant 2 ans, et ce fût une très belle expérience. Je ne suis plus membre du CA du Club des Internationaux de basket (ce n’est plus l’Amicale…). Par contre, je suis restée membre. »

Quelles sont tes ambitions pour la suite ?

« Le développement de notre startup Sportail Community sur lequel nous nous investissons à 100%. »

Propos recueillis par 5by5.fr (Mallory BOUTET) le 29/09/2016

 

 

Auteur
Mallory

Mallory

Passionné par le sport et la communication sportive, Mallory est depuis 2014 responsable du site 5by5.fr. N'hésitez-pas à le contacter pour une demande d'interview ou pour toutes autres demandes en rapport avec 5by5 !