Entre son travail de professeure des écoles et sa passion pour le basket, Marine Charbonnier, 23 ans, n’a pas le temps de s’ennuyer. Née dans une famille qui vit basket, cette jeune joueuse de l’US Palaiseau et coach de la sélection départementale féminine des Ardennes ainsi que membre du comité départementale a eu le plaisir de son confier sur son parcours et son ambition ! Interview inédite 5by5.fr
Salut Marine, présentes toi en quelques lignes, qui es-tu ?
« Je m’appelle Marine Charbonnier, j’ai 23 ans et je réside à Paris où je suis professeure des écoles. »
Parles-nous de ta passion pour le basket en général ?
« Je suis née dans une famille qui vit basket, mes parents ont été, pendant leur jeune âge, des basketteurs de niveau national et mes grands-parents ont crée un club en 1979, l’ASC Charny. J’ai donc baigné dans ce sport dès ma naissance et commencé à toucher le ballon à l’âge de 3 ans sur un terrain lorrain. Par la suite, j’ai pris ma première licence officielle aux Flammes Carolo. A cette époque, il s’agissait encore de l’ASPTT Charleville-Mézières. J’ai suivi le cursus d’école de basket puis ai intégré le centre de formation. Une fois mon baccalauréat obtenu je suis parti pour Reims où j’ai enchaîné plusieurs grosses blessures qui m’ont amené à être opéré. J’ai donc choisi d’écouter mon ami Nicolas Jault et me suis tournée vers le coaching.
J’ai commencé avec Stéphanie Girard sur les U15 France du Reims Métropole Basket. C’est un peu ma maman du basket, c’est elle qui m’a mise sur les rails. La même année j’ai commencé la formation de cadre en Champagne Ardenne et ai renouvelé tous les ans jusqu’à l’obtention de mon CQP TSRBB l’an dernier.
J’ai également eu la chance d’entraîner deux années aux cotés de mes amis Liévin Résimont, Johann Ziolkowski et Fabien Frydryszak sur le pôle espoir Champagne-Ardenne. Sur ces deux ans, j’ai été au contact de jeunes qui m’ont aussi beaucoup appris. C’est d’ailleurs intéressant de voir comment ils ont évolué aujourd’hui. Comme par exemple Essome (Miyem), sacré Champion d’Europe U16 l’été dernier. »
Aujourd’hui, où en es-tu ?
« Actuellement je joue en National 3 à l’US Palaiseau dans l’Essonne. Je suis l’entraîneur de la sélection départementale féminine des Ardennes et également membre du comité départemental. En période de vacances scolaires j’étais vacataire de la Ligue Champagne Ardenne de Basket-ball sur les sélections régionales. Pour finir j’échange beaucoup avec Julien Pincemin responsable du centre de formation de Charleville-Mézières. Pour des raisons personnelles j’ai choisi de ne pas reprendre d’équipe officiellement en club cette année, du moins pour le moment. Aujourd’hui je ne saurai pas dire si je me sens plutôt joueuse ou entraîneur. Ça dépend des jours !
« Mais ce que je retiendrais de tout ça, c’est que la chance, ça se mérite… »
Que retiens-tu de tous cela ?
« Beaucoup de choses. Toutes ces expériences m’ont permises de rencontrer du monde. Des personnes présentées comme adversaire ou collègues et qui sont rentrés dans ma sphère personnelle. Ça m’a aussi permis d’apprendre sur moi-même et de me développer. Et notamment découvrir certaines limites.Mais ce que je retiendrais de tout ça, c’est que la chance, ça se mérite… »
Concernant, ton rôle de joueuse, comment juges-tu tes performances ?
« Je joue pour me faire plaisir et me dépenser. Je connais mes limites. J’ai néanmoins développé ma lecture de jeu depuis que j’entraîne. Le QI basket, la prise de risque, l’adaptation, la stratégie, tous ce que vous développez en tant qu’entraîneur vous sert autant en tant que joueur. Si on en a l’opportunité, je pense qu’il est intéressant de s’inscrire en formation de cadre.
Quel est ton objectif à court terme, à long terme ?
« Le basket n’est pas mon métier, même si je m’y investie beaucoup. Je suis avant tout une professeure des écoles d’une classe de CE2 en région parisienne. Et si tout se passe bien, j’aurais un nouveau challenge professionnel d’ici septembre prochaine. Du coté sportif, à moyen terme, j’aimerais continuer à m’investir dans le coaching et tenter de rentrer en formation DE si j’en ai l’opportunité. A court terme, nous avons une échéance qui approche à grand pas avec la sélection départementale. Nous allons affronter mes amis Laurie Lievrard et Marc Namura, de la sélection de la Marne pour tenter de remporter le Tournoi Inter Comité en janvier. »
Marine, as-tu des dédicaces à faire ?
« De nombreuses personnes m’ont épaulé. Et ça commence par ma famille qui me soutient toujours énormément.
En tant que joueuse, j’ai eu pas mal d’entraîneurs, deux m’ont impacté. Le premier que j’ai eu pendant toute mon enfance, c’est mon papa. Le second, un certain Nicolas Créty.. qui doit se battre avec des centaines de couches en ce moment.En tant qu’entraîneur, je ne peux pas lister l’intégralité des personnes qui ont fortement contribué à ce que je suis devenue. Ça passe par toutes les joueuses et joueurs que j’ai pu côtoyer, avec une petite pensée spéciale pour ma génération 2000 et bien sur ma petite sœur. Et surtout par mes formateurs, Johann Ziolkowski, Fabien Frydryszak, Lievin Résimont, sans oublier Pierre-Laurent Baliello. »
Propos recueillis par Mallory Boutet (responsable de 5by5) le 10/10/2017
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