Aujourd’hui sous les couleurs du CSP Limoges en espoir, le jeune Louis-Marin Alix progresse dans son poste de meneur de jeu lui qui est passé auparavant par la JALT Le Mans, à Nantes, à Quimper et à Rouen. Après avoir frôlé les sélections U17 France il y a deux ans, il espère prochainement porter ce maillot bleu en espoir. Retour avec lui sur son parcours, sa saison à Limoges et ses résultats. Il évoque également sa rencontre avec Fred Forte. Interview inédite.
Salut Louis-Marin, peut-tu nous rappeler ton parcours dans le basket ?
« J’ai commencé le basket à l’âge de 6 ans dans un petit club avant d’aller à la JALT Le Mans et par la suite j’ai fait plusieurs clubs notamment le pôle espoir à Nantes tout en étant en minime France à la JALT, j’ai aussi été à Quimper en premier année cadet, Rouen en seconde année cadet et je suis arrivé à Limoges à l’été 2016. »
Quel bilan fais-tu de ce parcours ?
« J’ai connu une petite désillusion lorsque je suis sorti du pôle espoir en étant à Quimper même si c’est un très bon club, je remercie Quimper de m’avoir sélectionné. Je retiens qu’il faut toujours persévérer, toujours travailler, que le chemin est long et malgré le fait que j’ai beaucoup bougé, toutes les étapes m’ont beaucoup apporté que ce soit humainement ou dans le basket et aujourd’hui je trouve que j’ai trouvé une bonne stabilité à Limoges et j’espère y rester jusqu’à la fin de mes années espoirs en tout cas. »
Aujourd’hui, quel est ton rôle dans l’équipe au sein du CSP Limoges espoir ?
« Je suis en première année espoir donc mon rôle c’est déjà d’apprendre, sur le terrain mon rôle c’est d’apporter le maximum à l’équipe, je suis meneur de jeu, il faut que l’équipe tourne bien et à moi d’apporter l’adresse, ma qualité de passe et rendre mes coéquipiers meilleurs. »
Comment juges-tu ta performance cette saison et les résultats de l’équipe ?
« Sur ma saison, je pense avoir beaucoup appris et progresser en tant que meneur de jeu, je peux faire beaucoup mieux, mais je suis patient et je continue de travailler, j’ai confiance en moi et c’est le principal si je veux continuer à progresser.
Collectivement, on vit une saison avec des hauts et des bas, on a connu des séries de victoires et de défaites, mais on progresse tous ensemble, et on est dans la course pour le trophée du futur, sans forcément se mettre une pression sur cet événement, on essaye de progresser chaque jour, et de se rendre meilleur les uns les autres. »
Limoges c’est une ville, un public…
Quel regard portes-tu sur l’équipe pros du CSP ?
« Limoges c’est une ville, un public et une équipe monstrueuse, c’est impressionnant dans le sens où les habitants vivent pour le CSP et c’est vraiment intéressant parce qu’on a toujours du soutien, partout en France il y aura toujours des supporters du CSP et encore plus lorsqu’on joue à Beaublanc, c’est vraiment extraordinaire et l’équipe pros elle s’en sert beaucoup à domicile avec ses supporters fidèles qui sont toujours là. Au point de vue de l’équipe pros, je suis impressionné par leur stabilité, elle a eu des moments difficiles concernant les résultats et par le drame que tout le monde a appris mais elle s’est accrochée et elle peut envisager une bonne fin de saison ! »
Ton objectif personnel, c’est l’équipe de France ?
« Déjà si je peux, je vise l’équipe de France jeune, j’ai frôlé les sélections en U17, j’ai été pré-sélectionné en U17 il y a deux ans mais je n’ai pas fait de stage, après je ne me fixe pas de limites particulières, je veux accéder au plus haut niveau, déjà je continue à progresser et je pense que quand tu es fort tu joues donc si je suis fort..il n’y a pas de raisons. »
Louis, un mot sur Fred Forte, qu’est-ce que tu retiens de cet Homme ?
« J’ai été très touché par sa disparition, c’était mon président aussi depuis que je suis à Limoges, c’est quelqu’un qui était très ouvert au dialogue que l’on soit cadet ou espoir ou pros, il avait toujours le sourire et c’est une grosse perte pour le CSP, j’ai eu l’occasion de faire quelques concours de shoots avec lui et puis même ça a été un meneur de jeu fabuleux, tout le monde a vu son interception en 1993, je m’inspirais de lui. »
Récemment, tu as été à l’hôpital voir les enfants handicapés pour une cause, comment as-tu vécu ce moment ? c’est important d’être solidaire j’imagine.
« Effectivement vendredi dernier (vendredi 6 avril) Benjamin Delage (meneur espoir) Claude Bolotny (directeur adjoint du centre de formation du Limoges csp), et moi-même sommes allés à l’institut éducation motrice de Limoges afin de rencontrer des jeunes connaissant des handicaps physiques ou intellectuels. Cette rencontre était mémorable, c’est un réel plaisir de voir ses jeunes souriants, ils te donnent une leçon de vie ! Nous avons effectué une chasse aux œufs afin de fêter Pâques en leur compagnie, et voir tous ses jeunes enfants heureux à l’idée de participer à ses activités donne l’envie de les aider. Ils nous supportent et sont déjà venu nous encourager à certains matchs, il est donc tout à fait normal d’aller voir ces jeunes pour partager un moment avec eux. C’est une expérience très enrichissante et inoubliable. »
Crédit photos : Yannick Calvat
5by5.fr encourage Louis-Marin dans le basket !