Révélé notamment du côté de Sorgues pour sa deuxième saison de NM1 au sein d’une équipe pétillante d’envie et de talent, Jonathan Boucaud est aujourd’hui scouté dans la catégorie des dangers à longue distance de la division. Formé à Boulazac, le natif d’Agen, qui vient de passer une saison à la Rochelle se voit être aussi dur en défense que précis à trois points. Entretien avec un profil rare. Interview réalisée par Hervé Temgoua, journaliste/speaker à ProAmMedia.
Photo : Makhlouf Farid
Salut Jonathan, comment vas-tu et comment gardes-tu la forme cet été ?
« Salut Hervé, Ça va tranquillement, on essaye de se maintenir comme on peut. Je vais courir, je fais de la corde à sauter du vélo du Beach volley et bien sûr du basket sur les playgrounds ou avec mon frère et ma sœur. »
Tu es réputé pour être un shooteur qui défend dur. Quel autre aspect de ton jeu aimerais-tu développer et pourquoi ?
« Oui c’est vrai que je suis réputé pour être un gros défenseur capable d’être en mission défensive, et être un shooteur à 3 points. J’aimerai développer d’avantage mon explosivité et mes finitions au cercle avec contact. Ça me permettrai d’être encore plus menaçant offensivement. »
Contrairement à Sorgues où tu sortais du banc, on t’a vu prendre de plus en plus de responsabilités au fil de la saison dernière en tant que titulaire au Stade Rochelais. Comment as-tu vécu cette transition ?
« J’aime avoir des responsabilités, donc je l’ai plutôt bien vécu. J’avais vécu en quelque sorte cette transition à Sorgues, puisqu’au fur et à mesure le coach m’avait donné pas mal de responsabilités déjà. Donc je suis arrivé à la Rochelle en étant prêt à en avoir. »
D’Aubenas à La Rochelle en passant par Sorgues, quel(s) enseignement(s) as-tu tiré(s) de tes trois saisons en NM1 ?
« On apprend chaque année de la NM1 surtout quand on a connu les 2 formules différentes. La densité des équipes et la concurrence est forte chaque année. Donc l’enseignement que j’ai tiré de ses 3 dernières années en NM1, c’est que c’est un vrai parcours du combattant pour avoir la possibilité de faire les playoffs et encore plus pour monter. Chaque match est important. »
Ton frère et ta sœur aspirent également à faire carrière dans le basket-ball. Quelle influence, dans le sport comme dans la vie de tous les jours, avez-vous les uns sur les autres ?
« Oui, effectivement mon frère et ma sœur sont aussi basketteur et veulent faire carrière. Nous sommes tous les trois très impliqués les uns pour les autres, on se conseille beaucoup dans la vie de tous les jours mais surtout dans le basket. On s’encourage toute l’année et on se « tire la bourre » bien évidemment, nous sommes très compétiteurs tous les 3. Le fait que l’on soit complice nous permet de tout nous dire, si l’un de nous fait de la merde, on n’hésitera pas à « l’allumer » et le remettre dans le droit chemin. Donc en terme d’influence, elle est vraiment mutuelle. »
On assiste vraiment à un mercato à 2 vitesses. Quelles sont tes attentes sur le marché des transferts à l’heure actuelle ?
« Oui effectivement le mercato est particulier cette année. À l’heure actuelle, je me prépare en attendant une opportunité de NM1 ou ProB. »
Quel est ton avis sur les poules de NM1 qui ont été publiées récemment ?
« Je trouve que les équipes sont plutôt bien reparties et très homogènes. Je pense que cette année va vraiment être la guerre dans les 2 poules. »
À la parution de cet article, « Jo » fait clairement partie des bons coups que pourrait réaliser une équipe en recherche d’un compétiteur spécialiste du catch & shoot et actif défensivement. Encore un qu’il ferait bon de revoir sur les parquets dès la rentrée !
Photo : Makhlouf Farid
Interview réalisée par Hervé Temgoua, journaliste/speaker à ProAmMedia
« Que ce soit comme journaliste basket ou speaker de matchs, il est bien souvent plus allumé que son micro !”
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