A la veille de la finale de cet Open Masculin 2021, le co-responsable de cet événement tennis, Jean-Paul Orillard, s’est confié à 5by5 sur son parcours, et surtout sur comment il a pu organiser cette compétition sportive avec les protocoles sanitaires, un tournoi qui avait été annulé l’année dernière à seulement trois jours du début et qui cette année 2020 a bien eu lieu pour le plus grand plaisir des dirigeants du Stade Poitevin. Comment a t-il géré cet événement, quel bilan en fait-il, Jean-Paul Orillard, nous en parle en exclusivité.
Salut Jean-Paul, pour commencer, pourrais-tu nous parler de toi et de cet Open masculin 2021 ?
« Bonjour, je m’appelle Jean-Paul Orillard, je ne suis pas tennisman, je suis venu dans ce club du Stade Poitevin comme ça mi-année 80, et j’ai commencé à entrer dans ce tournoi, l’open masculin 86, quand j’étais trésorier du club. J’ai été et je suis le directeur du tournoi, je l’étais avec Stephane Simon en 1998, et j’y suis resté depuis. En ce qui me concerne, je suis très attaché à la progression des jeunes que ce soit dans notre club ou bien en Nouvelle-Aquitaine et en France en général. Garder un Open, c’est une bonne vitrine pour voir son niveau et évoluer, en essayant d’aller au plus haut niveau possible, on ne leur demande pas qu’ils deviennent tous pros mais c’est quelque chose qui me tient à coeur. Il faut savoir que l’année dernière, en mars 2020, notre tournoi Open, a été arrêté trois jours avant, à cause de la Covid, et on m’a demandé quand on a refait nos demandes, comment on pouvait faire pour cette année 2021, j’ai répondu que s’il était de-nouveau, arrêté, ça ne sera pas de mon fait, donc ça ne pouvait venir que de la Fédération ou de la communauté de commune. Au final, le tournoi a bien eu lieu cette année et j’en suis très content, on a eu un protocole sanitaire de 10 pages à respecter venant de la Fédération et on a tout fait pour qu’il soit respecter. »
Un parcours et une bonne organisation pour ce tournoi 2021, qu’est-ce qui te plait dans ce rôle ?
« Ce qui me plaît, c’est l’investissement de tous les bénévoles, en général il y a des tribunes mais cette année, il y a en avait pas mais l’investissement des bénévoles est vraiment bien, l’implication de toutes et tous. Moi, je viens d’un sport, le football, qui est un sport collectif, et j’aimais bien cet esprit collectif, que l’on ne trouvait pas trop avant dans le tennis, et c’est avant tout, un sport individuel, donc oui, j’aime bien cette ambiance collective que l’on a pendant le tournoi. »
Quel a été le plus dur du coup pour gérer ce tournoi ?
« Le plus a été de trouver des personnes qui veuillent le faire, faire les choses, le plus dur c’est que c’est aussi un tournoi qui n’a rien à avoir avec ceux que nous faisions avant, même si nous avons une grande expérience dans notre club de ce tournoi, on est, on était quand même dans l’inconnu avec les protocoles sanitaires, il a fallu s’adapter. »
Y-a t-il eu une différence de niveau avec les joueurs suite aux conditions sanitaires par rapport aux années précédentes ?
« Il y a une différence émotionnelle, cette semaine et notamment mardi, ils sont venus vers moi de façon naturel en me remerciant de l’avoir organisé avec les contraintes sanitaires, juste avec le notre notamment en Turquie, beaucoup de tournois se sont annulés, et aussi Toulouse a décliné son tournoi en le reportant au 4eme trimestre, après de mon côté, arrêter un tournoi deux ans de suite, comme le nôtre, n’aurait pas été simple par la suite, on a pu le faire, c’est le principal, et on a fait quelque chose de plutôt bien en terme de communication avec Stéphane, et au niveau régie pour les vidéos et diffusions, les transports, toutes les commissions étaient présentes et de belle manière, j’étais tellement confiant que je n’ai fait aucune réunion avant ce tournoi, les personnes qui travaillent sont des habitués, qui viennent parfois de d’autres clubs aussi, et c’est une grande satisfaction. »
Quel bilan pourrais-tu faire de cette édition 2021 ?
« Le bilan que l’on peut faire, c’est que l’on commence avec une tête de série est venu, qui est dans les 300 mondiaux, et ensuite, on arrive avec 4, 5 joueurs dans les 400, c’est un tournoi qui a une grande densité assez forte, et je suis plutôt impressionné au départ de part le tableau. »
Par rapport au tournoi, avez/aviez-vous une ambition ?
« Notre ambition, c’est de promouvoir le tennis, faire découvrir les joueurs au public lorsqu’il y a du public, car là, sans public, c’est un peu triste pour l’ambiance. Notre ambition, c’est aussi de donner l’envi aux jeunes de se surpasser, de se donner des objectifs et de tenter de les réaliser, et d’aller au plus haut niveau. Nous avons une école de tennis de 200 jeunes et il est important pour nous de leur montrer qu’il faut s’accrocher et puis essayer de réaliser ses rêves. »
Un grand Merci à la direction du tournoi pour l’invitation et à Jean-Paul pour l’interview !
Photo : Alain Biais