Joueur, arbitre, passionné tout simplement de basket mais également investi pour une cause avec son rôle de président de l’association Therapeutic IMPACT, Ciriac Charles revient sur sa saison, sur l’arbitrage, nous parle de l’évolution du basket dans son club et dans la Vienne ainsi que de son projet personnel ! Interview inédite 5by5.fr
Salut Ciriac, peux-tu nous parler de ton parcours, de ce que tu fais dans le basket (joueur, arbitre) ?
« J’ai commencé le basket quand j’étais tout petit (en mini poussin) à Chauvigny. Je n’étais pas forcément bon, mais j’étais grand et le jeu me plaisait alors j’ai continué. Aujourd’hui je joue avec l’équipe 1 senior en RM2 toujours à Chauvigny. Je joue au poste 2 et 3. Il m’arrivait de jouer 4 quand je doublais avec l’équipe deux, mais cette année je n’ai pas eu l’occasion de le faire. Je suis aussi arbitre depuis 2011 (avec un an de pause). Mine de rien, je fais parti des vieux… J’aime bien arbitrer, car c’est une autre facette du jeu qui est aussi intéressante et ça me permet de voir jouer des amis, de plus il est important d’avoir des arbitres pour que les matchs puissent être joués alors on va dire que c’est une manière d’aider le comité !
Joueur à Chauvigny, arbitre en général, comment se passe ta saison globalement ?
« Pour commencer avec l’arbitrage, cette saison était compliquée au début, car il y a eu les fameuses règles du pas zéro et de la faute antisportive. Même si je ne suis pas fan de ces règles il est de mon devoir de les prendre en compte. Dès le premier match, j’ai dû mettre plus d’antisportives que j’en mets en une saison entière normalement. Mais on voit maintenant que les équipes s’ajustent.
En tant que joueur, j’ai comme je l’ai dit joué avec l’équipe 1. On sortait d’une saison compliquée en pré-nationale avec une descente, on a donc choisi de ne pas viser la montée et voir les résultats que nous ferions, car il fallait tout d’abord se remettre en confiance. Cette année nous avions aussi un nouveau coach, William. C’est un très bon coach et nous apprenons beaucoup de choses avec lui. Il nous aide beaucoup, notamment à nous mettre en confiance. À la fin des matchs aller nous étions 3ème je crois avec quelques courtes défaites, nous avons donc choisi de jouer la montée. Malgré les blessures qui ne nous ont pas aidés et avec la victoire contre Angoulême nous sommes à présent 2ème. Nous avons encore deux matchs à jouer et à gagner, sauf erreur nous devrions avoir la possibilité de monter, car j’ai entendu dire que les 3 premières équipes montraient cette année, toutefois nous tenons à garder notre deuxième place. Il nous faudra recruter des joueurs pour l’année prochaine ! Pour résumer, c’était une bonne saison riche en enseignement et qui nous a permis d’intégrer deux jeunes à notre effectif. Nous sommes par contre tous conscients que nous pouvons améliorer encore notre jeu, ce que nous allons faire en continuant de nous entraîner.
Individuellement, j’ai fait une bonne première partie de saison, mais depuis les breaks je n’ai pas réussi à me relancer. Pour ma part, la saison est finie, car je pars en stage dans le cadre de ma formation, je laisse donc mes coéquipiers s’occuper des derniers matchs !
Depuis septembre, une équipe fille a vu le jour à Chauvigny, peux-tu nous en parler ?
« C’est vrai ! Depuis cette année nous avons une équipe sénior fille qui a vu le jour à Chauvigny. C’était important pour le club d’en avoir une, car nous avons toujours eu 2-3 joueuses en U11 chaque année qui étaient au club et partaient ensuite, car nous n’avions pas assez d’effectifs féminins pour faire une équipe dans les catégories non mixtes. Nous espérons maintenant pouvoir changer ça ! Je crois qu’il y avait pas mal de joueuses qui n’avaient jamais joué en club, c’est Florian THOMAS, Nico GAUTHIER et au début Éric GUILBAUD qui se sont occupés de les entraîner et les coacher. J’ai vu quelques -uns de leurs matchs cette année, elles ont beaucoup progressé et ont même réussi à gagner 3 matchs, pour l’instant car la saison n’est pas finie ! Donc félicitation à elles ! »
Sur un plan personnel, quel est ton objectif dans le basket , plus arbitrage ou plus joueur ou les deux ?
« Je préfère de loin jouer même si je ne dénigre pas l’arbitrage. J’aime beaucoup jouer avec mes potes, je suis aussi un compétiteur j’aime gagner et voir jusqu’où je suis capable de jouer. »
Quel regards portes-tu sur le basket dans la Vienne ?
« Je sais que nous ne sommes pas forcément une région qui est réputée pour notre basket. J’ai l’impression que notre équipe, le PB86 n’y arrive plus depuis quelques années même si elle arrive à bien à faire évoluer les jeunes joueurs. Je trouve ça dommage qu’elle n’y arrive plus comme avant, il faudrait peut-être faire bouger ou changer certaines choses. »
En juin prochain, il y a l’urban PB ainsi que les championnats d’Europe 3*3 à Poitiers, vas-tu participer à l’Urban ?
« L’Urban PB est un événement vraiment sympa qui permet de joueur avec ou contre des potes pendant l’été. Tous les ans, j’en fais quelques-uns, j’ai plusieurs amis qui m’ont proposé donc j’espère pouvoir en faire plusieurs avec eux. Et bien évidemment j’irai voir les championnats d’Europe 3*3 cet été !
A coté du basket, tu es aussi dans une association qui se développe, peux-tu l’expliquer en quelques mots ?
« Oui, je te remercie de me laisser en parler un peu. Je suis le président d’une association qui s’appelle Therapeutic IMPACT. C’est une association qui soutient les recherches contre le cancer de monsieur PAPOT qui est un enseignant chercheur de l’université de Poitiers. Alors je pourrais m’étendre sur le sujet, mais pour faire simple il a découvert une nouvelle molécule de chimiothérapie qui ne provoquerait pas d’effet secondaire et soignerait entre autres le cancer du sein et du pancréas (où il n’y a actuellement pas de traitement efficace). Pourquoi il n’y en aurait pas ? En fait dans la chimiothérapie classique les molécules sont déversé dans l’environnement des cellules cancéreuses ce qui permet de tuer les cellules cancéreuses mais aussi les cellules environnantes. Cette nouvelle molécule va cibler l’environnement des cellules cancéreuses mais aussi va se fixer et rentrer dans les cellules cancéreuses. Une fois dedans elle va libérer la molécule active qui va pouvoir détruire spécifiquement la cellule cancéreuse. Cette molécule fonctionne chez la souris, mais manquait de fonds pour passer les tests précliniques et cliniques réglementaires. Ce qu’a fait Therapeutic IMPACT c’est qu’elle a, via des dons, subventions et manifestations obtenus 10 000 euros qui ont été donnés pour que la molécule puisse passer des tests complémentaires qui ont permis de faire décider des investisseurs de financer les tests Actuellement cette molécule a passé avec succès les tests précliniques et devrait débuter les tests cliniques de phase 1 en fin d’année. C’est vraiment incroyable de se dire que l’on a peut-être permis la mise sur le marché d’une molécule révolutionnaire, même si le chemin est encore long avant qu’elle soit commercialisée. Aujourd’hui, on reste attaché à ce projet, mais on aimerait soutenir un autre projet du même type. Si vous voulez en savoir plus ou si vous voulez suivre ce que l’on fait, vous pouvez aller sur notre page Facebook et/ou sur notre page internet !
http://therapeutic-impact.org/ https://www.facebook.com/Therapeutic.IMPACT/
Entretien réalisé par Mallory Boutet, responsable de 5by5.fr
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