Axelle Walker : « Pour cette compétition, je veux ramener la Coupe à la maison on va dire !…. »

23 juillet 2019

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Axelle Walker, 24 ans, s’apprête à partir en Pologne pour le championnat d’Europe Universitaire de Volley avec son équipe mais surtout avec un seul et unique objectif : Ramener la Coupe à la Maison. Une compétition qui se déroule du 26 juillet au 2 août, un projet qui réunie les 12 meilleures équipes d’Europe des universités de chaque championnat national universitaire. « Cette année,nous avons une très bonne équipe avec des filles qui ont joué à un bon niveau en Élite et qui ont de l’expérience.. » nous a t-elle confié. Qui est-elle ? Comment a t-elle préparé cette compétition ? Quels sont ses objectifs ? Reportage inédit 5y5.fr

Salut Axelle, peux-tu te présenter en quelques lignes ?

« Axelle Walker, j’ai 24 ans, j’ai commencé le volley à l’âge de 6 ans dans le club familial où mon père est président en Lorraine, j’ai commencé le volley car j’ai suivi mes frères qui en faisaient, donc j’ai continué et à l’âge de 13 ans, j’ai intégré le pôle espoir de Nancy où j’y suis restée pendant quatre ans en sport-étude, et ensuite j’ai joué en Nationale 2, qui est le troisième niveau français, à l’âge de 17 ans, où j’y ai passé quatre ans. Suite à ma licence en géologie, je suis partie faire un master de paléontologie à Poitiers (l’étude de la faune et la flore du passé et leur évolution) et j’ai donc intégré l’équipe du Cep Saint-Benoît, et là, c’est ma troisième année. »

Arrives-tu à gérer le volley et tes études ?

« Cela est parfois compliqué, mais comme j’en fais depuis que je suis toute jeune, cela ne me dérange pas, j’ai appris à aller aux entraînements en sortant de l’école plutôt que de jouer à la console, j’ai appris à m’organiser à faire mes devoirs scolaires après si je peux dire pour le volley, globalement j’ai toujours réussi à gérer, il y a juste lors de mon master 1 à Poitiers, je l’ai dédoublé pour avoir le temps de travailler et le temps de jouer au volley. »

On parle de volley mais pourquoi avoir choisi de faire du volley ?

« Je pense que quand tu es petit, c’est un sport que tu aimes bien, tu es avec tes copains, tu tapes dans un ballon et c’est cool, et tant que tu gagnes comme dans tous les sports, bah tu continues et puis je me rends compte que le volley est l’un des meilleurs sports, le déclic a été sûrement le fait d’avoir été sélectionné en équipe régionale, ça te donne de l’énergie et de la force pour continuer ,et puis au départ, c’était aussi la bande d’amis qui jouait avec moi et que c’était vraiment bien, il y a aussi le fait que mon père soit président et soit mon entraîneur m’a aidé dans mon choix de continuer et forcément quand tu gagnes et que tu montes les échelons, ça fait plaisir, tu veux toujours continuer. »

Du coup Axelle, depuis plusieurs années tu joues à Poitiers, plus précisément au Cep Saint-Benoît, quel bilan fais-tu de tes saisons là-bas ?

« Quand je suis arrivée dans ce club, je ne pensais pas jouer à ce niveau-là, c’est quand même le 2e niveau national, comme la ProB par exemple, et je ne pensais pas atteindre ce niveau, donc j’étais un peu surprise, et Guillaume le coach m’a fait confiance, j’ai eu la chance d’être directement titulaire, de pouvoir jouer et de faire mes galons, j’ai pu faire tout ce chemin et progresser, j’ai beaucoup appris, c’était vraiment très intéressant, je garde un très bon souvenir de mes saisons ici et quand tu es à un niveau comme celui-ci, chaque année l’équipe change, donc chaque année tu t’adaptes et je trouve que chaque année, on sait globalement bien adapter et c’est positif puis le volley c’est aléatoire, tu peux très bien tout gagner une année et tout perdre l’année d’après. »

Tu viens d’en parler globalement, si on en parle individuellement, tu es satisfaite de toi ?

« C’est très positif, tu progresses forcément à cet âge-là, et quand tu as un coach qui te suit,tu es forcément obligé de progresser et j’espère que les gens ont dit et ont vu que j’avais progressé et que je tiens le coup en élite et que je fais partie des joueuses qui peuvent jouer et tenir une équipe à ce niveau-là donc personnellement, je trouve que j’ai progressé. »

Quel poste joues-tu exactement ?

« Je joue réceptionneuse-attaquante en 4, je suis celle qui réceptionne et qui attaque parfois. »

Le jour où ce sera la même ambiance pour nous, ce sera incroyable.. »

Il y a le Cep Saint-Benoit chez les filles mais également l’équipe du Stade Poitevin chez les masculins, connais-tu des joueurs poitevins ? Quels regards portes-tu sur leur saison ?

« Oui j’en connais, après je n’étais pas là toute l’année et leur saison n’était pas mal du tout, ils sont surprenants, ils ne partent pas pourtant favori chaque année et ils arrivent à faire une saison plus que correcte et cette année, leur saison s’est plutôt bien passée, il y a eu de bons recrutements et de bonnes choses cette année, mais je ne connais personnellement toutes ces personnes. En revanche, la salle Lawson-Body, c’est quand même un lieu du volley, le temple du volley, c’est quasiment 2.000 personnes à chaque match à domicile, une grosse ambiance, j’y ai déjà joué, mais pas devant autant de monde justement, mais c’était déjà un bon début et une fierté de jouer dans un chaudron comme celui-là, même sur le terrain on sent que le public est très proche, on l’entend beaucoup et chez les garçons c’est impressionnant. Le jour où ce sera la même ambiance pour nous, ce sera incroyable et oui, moi j’ai adoré jouer à Lawson-Body, c’est vraiment un gymnase particulier. »

Axelle, tu t’apprêtes à aller en Pologne pour ton projet de volley universitaire, peux-tu nous en parler ?

« On part dans quelques jours, pendant huit jours, pour le Championnat d’Europe universitaire de Volley, parce que l’on a eu la chance l’année dernière de remporter le Championnat de France et on gagne donc un ticket pour ses championnats d’Europe qui se déroule cette année en Pologne, du 26 juillet au 2 août, et c’est un projet qui réunie les 12 meilleures équipes d’Europe des universités de chaque championnat national universitaire, qui réunit les garçons et les filles, et pendant huit jours, il y a une compétition qui se déroule et à la fin, tu peux gagner le titre de championne d’Europe. C’est un projet que l’on a mis en place, car cela coûte de l’argent de partir, les institutions ne financent pas la totalité des frais donc il faut chercher de l’argent pour pouvoir compléter ce financement, c’est-à-dire avec des partenaires et autres administrations, avec des dossiers que l’on a pu faire cette année, et qui nous pousse un peu à entrer dans le projet et donc pouvoir y participer. Cette année, nous avons fait un projet un peu plus poussé avec le coach Vincent Duhagon, on a fait un projet avec un autoentrepreneur vidéaste, Vu du Ciel, qui va nous suivre pendant toute la compétition pour une immersion totale dans l’équipe, je pense que cela va être sympathique, il y a eu des partenariats avec des licences staps pour nous aider à trouver des financements et donc on va faire en septembre une soirée pour projeter notre film avec pas mal d’invités, c’est un projet intéressant sous différents angles, c’est bien d »avoir autant de personnes sur un seul projet qui vont amener cette équipe de filles vers les plus hautes marches de ce championnat d’Europe. »

Tu viens d’être complète sur ce projet, si l’on en parle sur un plan sportif, votre équipe est favorite ?

« C’est compliqué de dire les favoris parce que chaque année les équipes changent et que l’on ne connaît pas trop le niveau des autres équipes, on ne sait pas qui joue dans quelle équipe, mais selon mon expérience, je pense que cette année,nous avons une très bonne équipe avec des filles qui ont joué à un bon niveau en Élite et qui ont de l’expérience, ce ne sont que des filles qui sont motivées et qui sont de très bonnes joueuses, on a Elena.C, Fantine.G, et d’autres qui jouent toutes actuellement en Élite, et donc ça fait un niveau ProB, et ProB pour aller un championnat d’Europe, c’est plus que bien, et pour moi personnellement, je veux ramener la coupe à la maison on va dire. »

As-tu un objectif dans le volley ?

« J’en avais un, mais les études ont pris un peu plus le dessus, j’ai fait un choix dans ma vie on va dire, je joue toujours au volley, je continuerais toujours, mais j’ai moins d’objectifs professionnels dans le volley, je préfère m’orienter plus pour mes études qui sont déjà présentes dans ma vie. »

Justement, quel métier aimerais-tu faire en dehors du volley ?

« Je fais des études de paléontologie, donc mon objectif de carrière, c’est d’être enseignante chercheuse donc là j’ai fini mon master 2 et là je suis en recherche de thèse pour faire un doctorat pendant trois ans. »

Pour finir, aurais-tu des dédicaces à faire ?

« Oui, dédicace à toute l’équipe et qui j’espère a fait le cross-fit de Lolo et qu’elles sont prêtes pour la compétition. »

Axelle, dernière question, tu parlais de la ProB comme exemple pour le basket, tu sais que 5by5 est à la base un site de basket, justement, suis-tu le basket à Poitiers ?

« Je ne suis pas trop le basket à Poitiers, mais je pense que je vais m’y intéresser maintenant et je vais suivre un peu plus prochainement, j’ai été voir un match déjà, j’y reviendrai sûrement, on verra, je suis un peu plus le basket féminin! »

5by5 remercie Axelle et souhaite bonne chance à son équipe !

Auteur
Mallory

Mallory

Passionné par le sport et la communication sportive, Mallory est depuis 2014 responsable du site 5by5.fr. N'hésitez-pas à le contacter pour une demande d'interview ou pour toutes autres demandes en rapport avec 5by5 !