Elsa Lafitte : « L’ambiance pour le TQO à Bourges était vraiment géniale, on va continuer de développer ce Kop… »

5 mars 2020

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Le Kop France, kop officiel des supporters des Equipes de France, a pu enfin se montrer et chanter dans les tribunes du Prado à Bourges en février dernier lors du TQO qui a vu les bleues se qualifier pour les J.O mais également au Vendéspace lors de la victoire des bleus masculin ! Un kop France, dirigé notamment par Jérémie Cozzi mais qui peut compter sur la jeune fan supportrice et passionnée de basket, Elsa Lafitte ! Agée de 25 ans, elle a créé un groupe de supporters de l’équipe de France féminine de basket sur Facebook en décembre 2018 avant de découvrir le Kop France, qu’elle a rejoint par la suite !

Son parcours, sa passion pour le basket, son rôle dans le Kop France, elle s’est confiée en exclusivité pour 5by5 !

Salut Elsa, peut-tu te présenter en quelques mots ; qui es-tu ? 

« Bonjour, je m’appelle Elsa Lafitte, j’ai 25 ans, je viens du Sud-Ouest et plus précisément du Département des Landes. J’ai terminé mes études en Septembre 2017, avec l’obtention de mon Master DAST (Développement Durable, Aménagement, Société et Territoire). Actuellement, je travaille dans une mairie. »

Tu es supportrice et fan de basket ; d’où vient cette passion pour ce sport ?

« J’ai commencé le basket à l’âge de 4 ans, en mini-poussins et je jouais aussi dans l’équipe où était mon frère en poussins mixtes. C’était le club de mon village, qui compte 320 habitants. Mon grand-père a d’ailleurs été président lors de la création de cette association sportive et mon père y a joué. Il a transformé sa passion en entraînant pendant plus de 20 ans. C’est donc vraiment une histoire de famille et puis le Département des Landes est bien connu pour cette forte attache à ce sport.
Ma mère était une grande sportive (une participation au championnat de France de cross-country séniors, etc…) et elle est toujours d’ailleurs. On a « baigné » dans le milieu sportif et plus particulièrement du basket. » 

Tes souvenirs basket, quel est ton rôle dans le basket ; que fais-tu, dans quel club, à quel niveau ?

« Mes souvenirs basket resteront ceux de mon plus jeune âge (entre 4 ans et 17 ans) puisque j’ai dû arrêter le basket pour des raisons médicales. Mes entraîneurs m’ont vraiment fait progresser et ils me conviaient aux entraînements des garçons. Ce que je retiendrai, c’est le titre de la Coupe Fauthoux que l’on a gagné quand j’évoluais au Stade Montois et ensuite ma participation à la ½ finale du championnat d’Aquitaine où l’on a joué contre Romane Bernies (on avait perdu le premier match et gagné le deuxième mais ce n’était pas suffisant pour se qualifier pour la finale). Suite à mon arrêt, il était impossible pour moi de laisser tomber cette passion que j’ai pour la balle orange. C’est à ce moment-là que je me suis pleinement investie dans ce rôle de supportrice pour soutenir l’équipe de France féminine de basket (avec plusieurs déplacements : TQO à Nantes en 2016, le championnat d’Europe 2017 à Prague, la Coupe du Monde à Tenerife, l’Euro 2019 en Serbie, etc…)

A côté de ça, chaque week-end, je suis de près le club de l’ESMS (un club qui réunit trois villages : Montgaillard, Montsoué et Sarraziet).

L’un des présidents du Club, est d’ailleurs venu me solliciter pour gérer la partie Communication. J’ai donc accepté cette proposition en tant que bénévole, depuis maintenant deux ans. Je suis vraiment ravie de participer au développement de ce club. Cela m’a permis de faire de belles connaissances (petit clin d’œil à NBA en Famille, à Geoffroy Patgis et à mes amis espagnols : Jose Medina, Aitor Gómez Hernández, Adrián Fuentes et David Jofresa, qui d’ailleurs ce dernier a signé à l’ESMS et nous a permis de faire la connaissance de son père, Rafael Jofresa, emblématique joueur Catalan, international à 75 reprises, détenteur des trophées de l’Euroligue, de la coupe Korać et de la première division espagnole).

On est aujourd’hui en Nationale Masculine 2, c’est historique pour le club. Quand on regarde les autres clubs de la Poule comme par exemple Pays des Olonnes, une ville qui compte plus de 43 000 habitants, ou Niort qui a plus de 58 000 habitants, ce n’est pas comparable par rapport à notre petit territoire. Malgré ça, on arrive à tirer notre épingle du jeu dans une division semi-professionnelle. »

Tu fais aussi parti du Kop France que l’on a pu voir notamment à Bourges en février dernier, qu’est-ce qui t’a motivé à le rejoindre ? Quel est ton rôle dans ce kop ? 

« En fait, j’ai créé un groupe de supporters de l’équipe de France féminine de basket sur Facebook en décembre 2018 pour réunir tous les passionnés. Je ne savais pas qu’en parallèle le Kop France était en train de se monter. Dès que j’ai entendu parler de ce projet, j’ai contacté Jerémie Cozzi, Président du Kop France. C’est comme ça que j’ai intégré le KFB.

Avec Jérémie, Flavien et Quentin, nous passons énormément de temps à travailler sur le dossier du Kop France. Nous sommes tellement contents des commentaires positifs que nous avons reçus de la part des membres de la FFBB, des supporters, des joueuses et des joueurs. L’ambiance pour le TQO à Bourges était vraiment géniale et les déplacements en Allemagne et au Vendépsace pour soutenir les garçons étaient juste magnifiques. On va continuer de développer tout ça. »

As-tu des équipes, joueurs, joueuses que tu préfères et pour quelles raisons ?

« Quand j’étais plus petite, donc bien avant que Basket Landes accède à la LFB, je suivais de près deux clubs : Bourges Basket et l’USVO. J’étais une véritable fan d’Edwige Lawson, d’Audrey Sauret et de Céline Dumerc.

Après, j’ai découvert Endy Miyem. Ça fait maintenant un moment que je la suis. Sa positivité m’a toujours marqué. J’aime beaucoup suivre les résultats de Sandrine Gruda et Diandra Tchatchouang.

Helena Ciak aussi, championne d’Euroligue avec Koursk en 2017, c’est magnifique. Je ne vais pas toutes les citer mais l’équipe de France est composée de joueuses avec de magnifiques palmarès. Je suis de près leurs résultats.

Après en tant que supportrice, on a besoin de rencontrer et de discuter avec les joueurs ou joueuses. Quand on fait des déplacements en France ou à l’étranger, c’est important pour nous d’échanger.

Du coté des joueuses étrangères, j’ai eu la chance, lors de la Coupe du Monde à Tenerife, de rencontrer Nneka Ogwumike, joueuse américaine qui joue en WNBA aux « Los Angeles Sparks ». Elle a pris le temps de discuter, c’était vraiment super. »

Je n’avais pas pu voir Elizabeth Cambage à ce moment-là, mais j’ai pu me rattraper à Bourges. C’était vraiment incroyable. Ce sont des moments inoubliables. En espérant avoir la chance de les revoir. Et puis, Clarissa Dos Santos, que j’ai découvert lorsqu’elle avait signé à Bourges. C’est une joueuse et une personne formidable. »

Quels sont tes objectifs dans le basket ? Si oui lesquels ?

« Cela serait de gagner la Coupe du Monde des Landes avec l’ESMS et de continuer à développer le Kop France ! »

Un grand Merci à Elsa Lafitte pour l’interview !

Vous aussi, rejoignez le Kop France !

Facebook : https://www.facebook.com/kopfrancebasket/

 

Auteur
Mallory

Mallory

Passionné par le sport et la communication sportive, Mallory est depuis 2014 responsable du site 5by5.fr. N'hésitez-pas à le contacter pour une demande d'interview ou pour toutes autres demandes en rapport avec 5by5 !