Philippe Baudelot est origaire de St-Quentin et a beaucoup de projets pour la ville de Poitiers notamment dans le web ! Dans ses passions, il y a notamment le basket. Interview exclusive.
Présentez-vous en quelques lignes ?
« Je m’appelle Philippe Baudelot, j’ai 40 et quelques années. Je suis originaire de Picardie, j’ai vécu à Lorient, Paris et j’habite Poitiers depuis une douzaine d’années.
Je me suis occupé du projet ToutPoitiers.com (agenda des sorties sur Poitiers et les environs, informations pratiques, informations des commerçants) de mars 2011 à juin 2015.
Je participe à quelques projets autour du numérique : Phil du Web (conseils gratuits avec les entrepreneurs actuels ou en devenir sur leurs problèmes de visibilité, sites, …), Poitiers Numérique (regroupement de citoyens sur la question du numérique), WebSchool Poitiers (regroupement de développeurs). »
Depuis combien de temps suivez-vous le basket ?
« Je suis originaire de Saint-Quentin et vers l’âge de 10 ans, j’ai pris une licence au SQBB, qui devait jouer en N3 à l’époque.
J’ai eu comme premier entraîneur Mike Gonsalves, le meneur de l’équipe, un mec super.
Je suis parti en 2ème année de cadet à Gricourt, un petit club avec un terrain extérieur mais qui me permettait surtout d’avoir un temps de jeu quasiment complet. J’en avais marre de « faire banquette ».
J’ai pris mes dernières licences à la JSC, autre club de Saint-Quentin, j’ai amené un peu de jeunesse dans une équipe de vieux roublards fort sympathiques.
J’ai arbitré 3 ans, sacrée expérience. Tout joueur devrait arbitrer, ça le rendrait un peu plus humble. Je crois que je n’ai jamais autant été insulté de ma vie qu’à cette époque.
J’ai eu une période où j’étais drogué au basket. Il m’arrivait de faire 5 matchs par week-end, 2 entraînements la semaine et je passais tout mon temps libre sur le panneau de mon quartier (notre Jardin Des Plantes Saint-Quentinois).
Avec mes potes de quartier nous avons même tenté de créer un club. Nous nous sommes cotisés toutes les semaines à l’entraînement pour constituer une cagnotte et lancer le club.
J’ai été un fervent supporter du SQBB, c’était l’enfer du Nord chez nous et la fête les samedis de match à domicile.
Puis, je me suis blessé à un genou ce qui m’a coupé du sport pendant quelques années.
Aujourd’hui, il m’arrive de faire quelque shoots au Jardin des Plantes mais les matchs, c’est fini. »
Qu’est-ce qui vous plait dans ce sport ?
« L’esprit d’équipe. Un bon voir un très bon joueur ne fait pas gagner une équipe. Il faut donc faire avec toutes les spécificités de chacun et réussir à en tirer le meilleur. J’ai énormément appris sur les relations humaines et sur moi-même en jouant au basket. Cela m’a été très utile quand j’ai été chef de projet.
J’aime bien aussi le rythme d’un match. Sur un terrain de basket il se passe toujours quelque chose, quelque soit le niveau. »
Suivez-vous beaucoup le PB86 ? Pourquoi ?
« J’ai mes périodes. Je suis moins présent depuis 2/3 ans. J’ai parfois du mal à me retrouver dans le jeu offert, ça manque d’alternance et le shoot extérieur voire de très loin est trop privilégié pour moi.
Tant que l’équipe a de l’adresse tout va bien mais dès les premiers couacs, les solutions de replis sont limitées.
J’ai encore vu cela lors du match de préparation contre Orléans.
Par contre voir cette équipe de jeunes est un vrai plaisir. Comme je suis un peu plus disponible cette année, je pense revenir plus souvent. »
Comment avez-vous connu le club ?
« Venant d’une culture basket, j’ai vite regardé s’il y avait une équipe locale en emménageant sur Poitiers.
Retrouver l’ambiance des terrains et des supporters hystériques ça motive pour revenir toutes les semaines. »
En dehors du basket, vous avez pas mal de projets, pourquoi avoir arrêté Toutpoitiers.com ?
« Parce qu’à un moment, il faut bien faire « chauffer la soupe » et que malgré son gros succès public, je n’ai jamais réussi à trouver suffisamment de financeurs prêts à communiquer et soutenir le projet.
Je ne pouvais pas assurer le contenu, l’animation, les développements techniques et la partie commerciale. Je savais dès le départ que c’était un pari compliqué, j’ai tenté, je suis ravi de l’expérience même si elle laisse un trou dans la toile locale. »
Que faites-vous maintenant à ce jour ?
« Aujourd’hui, je me recentre sur la formation. J’interviens au CNAM, à l’AFPA et je forme des salariés ou indépendants (wordpress, réseaux sociaux, référencement…). Je fais aussi des sites web et du référencement pour des entreprises locales.
J’ai déjà plein de projets en tête mais cette fois ce sera avec d’autres personnes embarquées dès le départ. »
Propos recueillis par 5by5.fr
02/11/2015