Nommée Capitaine cette année du groupe féminin des Griffons, Karine Rassaby, originaire de l’île de la Réunion, qui a suivi les traces de son frère pour ce sport, tire un bilan plutôt positif de son parcours et espère maintenir son équipe cette année, voir plus. En attendant, pour 5by5, elle s’est confiée et nous parle d’elle, de ses débuts dans le handball, de ses performances, des résultats actuels de l’équipe et des ambitions. Interview 5by5.
Bonjour Karine, merci d’accorder une interview à 5by5, peux-tu te présenter en quelques mots ?
« Bonjour, merci à toi, je m’appelle Karine, j’ai 33 ans et je fais du handball depuis très longtemps. J’ai grandi à l’île de la Réunion donc j’ai fait du handball pendant 18 ans à la Réunion. Je suis arrivé à Poitiers, j’ai joué à l’USMA à l’époque, c’était le club de Migné-Auxances, j’ai joué en pré-nationale, puis en Nationale 3, en Nationale 2 et il y a 10 ans, je suis arrivée à Valvert et après, j’ai continué à Grand Poitiers avec les Griffons. »
Pourquoi ce sport là ?
« J’ai connu ce sport à la Réunion, mon frère en faisait donc j’allais le voir, j’ai voulu essayer, et je n’ai jamais arrêté. »
Y-a t-il une différence entre le handball à la Réunion et le handball ici à Poitiers ?
« Ici, il y a beaucoup plus de divisions. »
Si l’on parle de toi, quel bilan fais-tu pour l’instant de ton parcours ?
« Je suis assez contente parce que j’ai fait quelques années en national et donc plutôt positive dans le bilan collectif en tout cas de ce que j’ai vécu, j’ai 33 ans et j’ai vécu de très belles années. J’ai fait le club là où j’étais à la Réunion, puis Migné-Auxances et ici à Poitiers. »
Karine, dis-nous, pourquoi tu avais signé à Poitiers ?
« J’avais envie de changer, et puis quand je suis arrivée, c’était une bande de copines qui avait envie de tout déchirer, ça m’a plus, et après, on est montée, en pré-nat, en N3, en N2, et quand ça fonctionne bien comme ça, on a tout de suite envie de rester. »
Comment te sens-tu ici ? Quel est ton rôle ?
« Je me sens très bien, je suis très contente. Mon rôle ? Cette année, j’ai pris le rôle de capitaine, je suis un peu la maman de l’équipe, je suis l’une des plus âgées de l’équipe, des plus anciennes du groupe. »
Est-ce que pour toi, c’est une fierté d’avoir le brassard de capitaine ?
« Ah oui, bien sûr, c’est une belle fierté oui ! »
« Etre capitaine, c’est aussi être le relais du coach… »
C’est quoi ton rôle sur le terrain ?
« Lorsque j’avais des coéquipières capitaines, je respectais les consignes et les conseils, mais je parlais tout le temps, et quand je suis sur le terrain, je parle beaucoup, j’encourage, donc en ayant le brassard, je le fais facilement aussi, et même si je ne l’avais pas, je le ferai aussi, mais avec peut-être avec plus de recul. Là, avec le brassard, je le fais plus facilement oui. Etre capitaine, c’est aussi être le relais du coach, et parler avec les filles, si les filles n’osent pas dire des choses ou peut-être aussi remettre les pendules à l’heure quand il y a besoin. »
Maintenant, si l’on parle des résultats, comment juges-tu les performances de l’équipe ?
« On reste sur de bons résultats globalement, on fait un début de saison très positif, mais on ne veut pas se contenter de ça, il y a encore beaucoup de travail, on peut encore mieux faire sur certains matchs, puis on est une équipe en reconstruction, on a des jeunes de moins de 18 ans, il faut que tout se passe bien, et on fait tout pour. Après, le groupe est sein et il y a une certaine sérénité dans l’équipe, puis en tant que capitaine, j’ai confiance en mes coéquipières et en mon coach pour que l’on réussisse, on a tous l’objectif de réussir ensemble, on travaille pour le même but. «
Sur un plan individuel, es-tu satisfaite de toi ?
« Pour cette saison, non, je pense que je peux faire beaucoup mieux, je ne suis pas assez régulière et je ne suis pas contente de ce que j’apporte sportivement. »
Un mot sur l’ambition de l’équipe ?
« Un maintien le plus rapidement possible, et voir plus par la suite. »
Et toi, tu as un objectif ?
« Mon objectif, c’est de prendre du plaisir, et donner des conseils aux plus jeunes. »
Arrives-tu à gérer le handball et ton travail à côté ?
« Oui, bien sûr, c’est surtout une question d’organisation, à côté du handball on travaille, et dans le handball on joue, on coach aussi, on s’entraîne, tout est une question de motivation, d’envie et d’organisation, j’ai aussi une petite fille à m’occuper, donc quand on est bien organisé, on peut y arriver. »
Pour finir, quel est ton meilleur souvenir ?
« Oui, c’est ma première année en N3 avec le Grand Poitiers, sportivement c’était mes meilleurs souvenirs, certaines filles qu’ils y avaient dans l’équipe à l’époque sont devenues des bonnes amies maintenant, c’est vraiment une année qui m’a marqué oui. »
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