Il est l’un des visages de la division de Nationale 1 masculine. Après avoir porté haut le maillot du RAC Basket pendant six saisons (entrecoupées d’une année à Aix-Maurienne en Pro B), c’est à Saint Vallier que Karim Gourari a voulu relever son dernier défi en date. Véritable couteau-suisse, le poste 3-4 évoque le mercato, sa préparation physique durant l’été, mais également ses deux dernières saisons passées dans la Drôme. Interview réalisée par Hervé Temgoua, journaliste/speaker à ProAmMedia.
Photo : Christine Van Roy
Salut Karim, pour les raisons que l’on connait, beaucoup de basketteurs vont préférer se remettre en forme plutôt que de partir en vacances cet été. En ce qui te concerne, privilégierais-tu une structure de camp d’entraînement (comme tu as déjà pu en faire par le passé) ou bien un coach personnel ? Pourquoi ?
« J’ai fait en sorte de me maintenir en forme physique durant ce confinement. C’est plus les sensations basket qui vont me manquer. C’est la raison pour laquelle je vais participer, comme chaque année, au MSU camp encadré par Fabrice Serrano. En plus de cela, j’ai la chance de pouvoir compter sur l’un de mes meilleurs amis, Lamine Sambe, qui depuis quelques années, entraîne pas mal de joueurs durant l’été, et avec qui je m’entraîne aussi individuellement. »
Tu as disputé les qualifications pour la Coupe du Monde 2019 avec le Maroc. Quelle importance cette expérience internationale revêt-elle pour toi ?
« C’est une expérience incroyable et enrichissante, aussi bien sportivement que personnellement, qui génère forcément beaucoup d’émotions et de fierté pour ma famille et moi-même. »
De part le calendrier actuel qu’à dévoilé la fédération, on se dirigerait vers “rythme NBA” avec une augmentation conséquente des matchs en semaine. Cette configuration est-elle plus intéressante à tes yeux ?
« En tant que joueur, on préfère la compétition à l’entraînement et pouvoir enchaîner les matches est donc très intéressant. »
Quelle analyse peux-tu tirer sur ton expérience, d’abord individuelle, puis collective, lors de ces deux dernières saisons à Saint Vallier ?
« Je ne retire que du positif de ces 2 saisons au Svbd. J’y ai vécu 2 belles années, même si la seconde a été tronquée par l’arrêt du championnat.
Nous perdons en demi finale la première année, sur la belle au Havre, qui se joue sur des détails.
J’ai pris beaucoup de plaisir, à titre individuel, à évoluer dans les différents groupes que l’on a eu. »
En tant que cadre de la division et de par les rôles que tu as eu à jouer dans des équipes dominantes de la division, il serait normal de te revoir au sein d’un gros projet la saison prochaine, voir même en ProB. Comment te positionnes-tu lors de ce mercato ?
« J’aimerais faire partie d’un projet ambitieux de N1 ou une pro B où je continuerai à prendre du plaisir sur le terrain.
Ce qui est sûr c’est que je ne ferai plus partie du SVBD l’an prochain. Je profite de cet article pour remercier mes coéquipiers et coaches durant ces 2 saisons, le staff médical pour sa disponibilité, tous les bénévoles du club qui font un travail formidable pour faire vivre ce club ainsi que les supporters avec qui nous avons passé de bons moments. »
En terminant le dernier exercice avec une moyenne de 9 pts, 7 rebonds et 14,6 d’évaluation en 29 min de jeu, Karim était en passe d’être titulaire All Star de NM1 pour la troisième année consécutive. Ayant gagné en expérience et en maturité, l’international marocain fait évidemment partie des gros épisodes de ce mercato 2020/2021 et sera, sans aucun doute, une plus-value à l’effectif de son prochain club.
Photo du joueur : Christine Van Roy
Interview réalisée par Hervé Temgoua, journaliste/speaker à ProAmMedia
« Que ce soit comme journaliste basket ou speaker de matchs, il est bien souvent plus allumé que son micro !”
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