Mélissa Micaletto joue dans l’équipe d’Hainault Basket en Ligue Féminime. Pour elle, son seul regret dans sa carrière c’est de n’avoir jamais été sélectionné au sein de l’Equipe de France Jeune, mais pourquoi selon-vous ? 5by5.fr s’est renseigné et a eu la réponse en exclusivité !
Présentes toi en quelques lignes ?
« Je m’appelle Mélissa, j’ai 25 ans, j’ai commencé le basket à l’âge de 8 ans et je suis basketteuse professionnelle depuis que j’en ai 18. »
Quel est ton parcours scolaire et basket ?
« J’ai fait mes premières gammes au BC Ostwald puis par la suite à la SIG. J’ai effectué mon centre de formation à l’USO Mondeville. J’ai ensuite decidé de visiter quelques unes de nos belles régions françaises en passant par Nice, Armentières, Reims, Dunkerque, Nantes, Le Havre et maintenant Saint-Amand les Eaux. En parallèle, j’ai suivi une formation en BTS Communication et je suis diplômée d’une licence en Management du sport depuis 2012. »
Que fais-tu en dehors du basket ?
« J’ai du mal à tenir en place en général donc j’essaye de m’occuper au maximum en essayant de doucement commencer à penser à l’après-basket. Je m’occupe de la communication de http://www.bodydeal-ed.com/ ( société de coaching sportif) et je tiens une chronique sur daft-dunk.fr, qui a pour but de mettre en lumière le parcours extra-sportif des joueuses de LF2, car c’est un aspect trop peu mis en avant à mon goût. Je suis également très orientée lecture et internet pour ça, est un outil formidable ! Sinon j’aime passé du temps avec ma famille ou mes amis dès que l’agenda le permet… »
Parles-nous de ton équipe d’Hainaut ?
« C’est une équipe qui a été quasi entièrement renouvelée en début de saison, à l’exception de Laura Garcia, donc il a fallu un peu plus de temps pour se roder, trouver les automatismes. Mais j’ai l’impression que ça commence à venir, notamment avec nos deux dernières victoires avant la trêve. A nous de confirmer en deuxième partie de championnat… Le plus dur reste à venir. »
Que penses-tu de ta performance cette saison pour le moment ?
« J’ai connu un début de saison un peu différent de d’habitude puisque cela faisait 6 ans que j’étais première meneuse en LF2. Donc il m’a fallu un petit temps d’adaptation personnel, il fallait que j’apprenne à être plus efficace sur une plus courte période, et je suis d’ailleurs toujours en train de travailler là-dessus. Mon objectif premier est de faire jouer mon équipe de la manière la plus juste possible en fonction de l’adversaire du jour, et bien entendu de gagner à la fin du match. Si la victoire est là et que j’ai fait le travail, je suis rarement omnibulée par mes performances individuelles. »
Quelles sont les ambitions de l’équipe ?
« Depuis le début de saison, le discours a été clair : mettre trois équipes derrière nous pour se maintenir. Maintenant si on arrive à engranger des victoires et à se mettre à l’abri plus rapidement que prévu, nous pourrons sans doute regarder un peu plus haut. »
Quels adversaires peuvent empêcher cette ambition selon toi ?
« Nos adversaires directs actuels, c’est à dire Calais, Arras et Toulouse. La victoire est impérative contre ces 3 équipes dans la phase retour du championnat.
Maintenant il faut prendre les matchs les uns après les autres et pourquoi pas aller titiller les 5,6,7 et 8ème ? On a battu Nice chez nous, donc tout est jouable sur 40 minutes… »
Ton rêve est-il de rejoindre l’équipe de France ?
« Je n’ai qu’un seul regret dans ma carrière, c’est de ne pas avoir été sélectionnée en Equipe de France Jeune. Avec le recul, je n’étais pas prête à faire ce qu’il fallait pour y arriver, je ne connaissais pas le milieu et ses exigences. Maintenant, j’ai conscience que jouer en Ligue demande du travail et de la rigueur au quotidien sur et en dehors du terrain. Donc je mentirai si je disais que l’équipe de France n’était pas un rêve… Mais je suis réaliste et je sais aussi que le chemin est encore loin et semé d’embûches. »
Propos recueillis par 5by5.fr
04/02/2016